Comment réduire la pollution de nos activités numériques? Un bien vaste débat, essentiel, qu’a essayé de lancer Cédric O jeudi 30 juillet. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.
Interrogé par CNews sur la question, le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique rappelle qu’il proposera une stratégie française à la rentrée. S’il reste flou sur le fond de cette réforme, rejetant l’idée de simplement créer des taxes, il lance tout de même: “il faut aussi qu’on apprenne à éviter de regarder des vidéos de manière compulsive. A-t-on besoin de regarder autant de vidéos, autant d’emails?”
Depuis, il a reçu de nombreuses critiques sur Twitter: discours simpliste, contradictoire… Cédric O a même réussi à fédérer contre lui des personnes aux horizons variés, par exemple des pros (Olivier Babeau, président du think tank Sapiens) et anti-5G (Alma Dufour, des Amis de la Terre).
Surtout que même sans ce raccourci un peu maladroit, la question de l’empreinte carbone de nos activités en ligne est complexe. Alexandre Archambault, avocat spécialisé dans le numérique, affirme, en réponse à Cédric O, que le numérique français serait l’un des “plus vertueux au monde”.