dimanche, décembre 22, 2024

Vidéo- surveillance: quand les commerçants ne pensent qu’au buzz

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On n’en finit jamais de parler des dégâts causés par le Net. Comme tout le monde s’y met en ignorant pour la plupart les règles les plus absolues de prudence, les conséquences désastreuses et malheureuses s’accumulent forcément sur le bonnet.

Et pour cette fois-ci, les droits de l’hommistes s’en sont donnés à cœur joie dans leurs différentes sorties et saillies. Ces commerçants et gérants de boutiques qui ne pensent qu’à se faire de la pub servent aux internautes toutes leurs lubies. Cette précipitation à créer comme ils disent le buzz, va plus les perdre que les faire connaitre.

Avec la vidéo- surveillance qui est de mise dans toutes les boutiques, les voleurs et rodeurs ne semblent plus être à la fête. C’est bien beau d’accuser quelqu’un de vol encore qu’il faudrait étayer avec des preuves irréfutables. Je ne sais ce que cette pauvre dame a enduré entre les mains, les bras et autres de ces trois individus. Fût-elle une voleuse, rien ne les autorisait à la martyriser. Une personne qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales est facilement identifiable.

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Et quand c’est une femme bien galbée, les coureurs et voyeurs ne manquent jamais d’en profiter pour assouvir leurs sinistres désirs. Il y a une justice immanente qui sévit pour tout le monde. Qui défend et venge des personnes que l’on prenait pour des moins que rien. On espère que ce tollé sur le Net dissuadera plus d’un à se faire justice. Certainement un vœu pieux avec ces lynchages trop habituels sous nos yeux de ces voleurs et délinquants pris par la horde.

Et dans cette foule figurent des personnes de tous les âges. Des vieux sadiques aux jeunes colériques qui ne pensent qu’à cogner et à faire mal. Maintenant, le Sénégalais tue facilement son semblable pour des raisons des plus fallacieuses. Certes, il y a toujours eu des marginaux qui tuaient ou amputaient de pauvres gens mais au rythme actuel où de pauvres diables perdent la vie pour des sous ou des femmes, il y a vraiment de quoi s’inquiéter !

Nos sociologues et autres gens doctes s’épanchent sur ces questions mais apparemment, rien n’arrête nos assassins en puissance. Une histoire récente, cocasse pour certains, salace pour d’autres mais un cas d’école tenace pour tous, est celle de cette enseignante qui a jeté le fruit de ses escapades adultérines dans une fosse. Ce n’est point l’histoire d’une gamine qui a quitté l’école très tôt ou qui n’y a jamais été mais d’une dame avec des connaissances solides.

L’islam qu’elle enseigne et la femme pieuse qu’elle serait auraient dû être ses remparts dans cette vie. Il lui a manqué le sacerdoce qui guide les bonnes gens. Ce sacerdoce qui semble manquer à tous ces gens qui font leurs ablutions dans la rue, causant des flaques d’eau et des mini mares sur le passage des piétons obligés de marcher sur la chaussée en feintant pour éviter les véhicules.

Voilà des musulmans pratiquants se considérant pieux et propres après avoir pollué la rue publique. Rien que de faux dévots !

Moussa KAMARA

Source: Le Témoin