Le coronavirus a chamboulé le calendrier scolaire national. Pendant cette pause de trois mois observés, des jeunes se sont mobilisés à travers un projet (Educ’Action) de soutien scolaire aux élèves défavorisés des classes de primaires. Sous la coordination de René Edouard Mendis, 50 parrains ont pu donner des kits scolaires à des jeunes de l’école Keur Madiabel de Kaolack.
L’engagement communautaire de René Edouard Mendis, sensible à la question éducative, a suscité une levée de fonds pour aider ces jeunes élèves de Keur Madiabel. « L’école primaire de Keur Madiabel située à Kaolack m’a fait l’honneur de me désigner comme parrain. Partant de cela, j’ai décidé de lancer, à titre personnel, une initiative solidaire de parrainage scolaire, afin de soutenir les écoliers les plus défavorisés de l’école et participer ainsi, à l’amélioration du cadre socioéducatif de la communauté de Keur Madiabel », explique René, par ailleurs program associate à Social Change Factory.
« J’ai collaboré avec l’administration et les référents scolaires, avec qui nous avons minutieusement choisi un nombre de 120 écoliers : 50 étant en CM2 et dans toutes les autres classes du primaire, du CI au CM1 précisément, nous avons sélectionné 10 élèves. Ce qui fait un total de 100 élèves. Les 20 élèves restants sont ceux dont les parents n’ont pas les moyens financiers nécessaires pour assurer convenablement l’éducation scolaire de leur enfant », détaille-t-il à propos du choix des élèves.
Les kits scolaires distribués ont été élaborés en fonction des besoins des écoliers. Il contient un sac, des masques et un matériel scolaire complet garantissant la reprise des cours en toute sérénité pour un coût symbolique de 6 000 FCFA par parrain. « Les personnes souhaitant parrainer, envoient le montant et remplissent un formulaire pour plus de transparence et au fur et à mesure, l’information est vulgarisée et des parrains se manifestent », précise René, l’initiateur du projet Educ’Action.
Le jeune diplômé en sciences politiques et relations internationales a joué sur ses relations surtout sur les réseaux sociaux pour rassembler des parrains autour de lui.
La phase post-parrainage est aussi importante, ainsi René suggère à tout parrain, de suivre l’évolution et la progression de l’écolier. Ce suivi permet de renforcer à moyen et long terme l’éducation scolaire et d’engendrer des résultats positifs. Même si l’aspect symbolique compte beaucoup, le suivi est nécessaire. Certains parrains ont décidé justement de garder le contact avec les écoliers parrainés et leur famille et cela ne peut qu’être bénéfique et productif.
La rédaction web du soleil