La France a annoncé samedi avoir passé un accord avec d’autres pays pour la fourniture de 400 millions de doses d’un vaccin contre le Covid-19, écrit le quotidien français, le Parisien dans son édition de ce dimanche.
‘’Il s’appelle pour l’instant AZD 1222. Derrière ce chiffre se cache un éventuel vaccin contre le coronavirus’’, annonce le quotidien français précisant toutefois que son efficacité n’est pas encore prouvée.
Mais les études sont assez avancées pour laisser espérer des résultats positifs au point que le ministre français de la Santé, Olivier Véran a annoncé qu’une ‘’alliance composée de la France, de l’Allemagne, des Pays Bas et de l’Italie, avait signé un accord de principe avec le laboratoire qui le développe, l’Anglais
AstraZeneca’’.
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‘’Si le vaccin se révèle efficace, l’industriel s’engage à leur fournir jusqu’à 400 millions de doses à prix coûtant’’, ajoute le quotidien français.
Il n’existe encore pas de médicament contre le Covid-19 et l’AZD 1222 est élaboré par un institut de l’université d’Oxford (Grande Bretagne) qui a déjà développé des vaccins contre le SRAS ou le MERS, poursuit le quotidien.
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‘’Après des premiers essais sur l’homme fin avril, une nouvelle phase commence avec cette fois près de 30.000 patients qui viendront principalement d’Angleterre, des Etats Unis ou du Brésil des pays où le virus circule encore largement’’, indique le Parisien rappelant que l’Amérique latine est devenue l’épicentre de
l’épidémie.
‘’On pourrait savoir dès septembre si le vaccin est efficace ou pas’’, précise l’industriel cité par le média français relevant que c’est un calendrier bien plus rapide que les premières prévisions mondiales qui portaient les échéances à un an voire 18 mois.
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Si le projet est validé scientifiquement, les premières livraisons pourraient avoir lieu avant la fin de l’année 2020, poursuit la publication précisant que malgré le contrat passé entre l’alliance européenne et le laboratoire anglais, la France continue de négocier avec d’autres structures.
‘’Il nous faudra poursuivre les négociations avec nos partenaires pour réduire le risque de dépendance à un seul projet en sécurisant l’accès à d’autres candidats-vaccins et suivre attentivement les progrès scientifiques des travaux’’, ajoute le ministre français de la Santé cité par le même média.
APS