La situation de l’utilisation des fréquences aux frontières entre le Sénégal, le Mali, la Mauritanie, la Guinée, la Gambie et la Guinée Bissau reste un grand défi pour les régulateurs nationaux et les opérateurs.
Depuis 2009, la question est en étude entre les pays. Elle a abouti à l’adoption d’un cadre de coordination de l’utilisation des fréquences aux frontières dont l’objectif est d’harmoniser cette utilisation afin d’éviter les brouillages préjudiciables et de garantir la qualité de services des réseaux de télécommunications.
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Pour prendre en compte les avancées technologiques et apporter des solutions aux problèmes actuels de roaming non intentionnelle et d’interférences entre opérateurs de télécom, le directeur général de l’ARTP souligne que “ l’évolution des besoins des populations doit obliger les régulateurs à procéder à des révisions périodiques de cet accord et d’intégrer les réalités spécifiques des autres pays”.
Selon Abdoul Ly, qui a présidé cette rencontre hier, “ l’accent doit être mis sur l’amélioration de la couverture, de la qualité de service, la promotion de l’innovation, la réduction des tarifs des communications pour satisfaire les besoins des consommateurs surtout ceux qui vivent dans les zones rurales ou frontalières”
Un signal fort a été lancé aux participants des différents pays qui souhaitent dans les plus bref délais, apporter des solutions aux problèmes de roaming non intentionnelle et des interférences.