Apple reste toujours sur ses positions, il n’est pas question de permettre à des gens de hacker un iPhone. Même si c’est Donald Trump qui le demande.
Ce dernier a fait savoir, sur Twitter que l’entreprise de Tim Cook n’aide pas la justice américaine à traquer les « tueurs, les dealers de drogue et les criminels violents » alors qu’il « a tout le temps aidé [l’entreprise] sur le commerce ». Et pour bien insister, le chef d’État américain n’a pas lésiné sur l’usage des capitales – gage de sa véhémence habituelle.
Apple ferme sur sa décision
Apple ne change rien sur sa décision il y a de cela trois ans quand le FBI avait voulu hacker l’iPhone 5C d’un tueur.
Le géant de la téléphonie refuse de créer une backdoor malgré une demande de la justice et même si le tueur est décédé, il n’est pas question de laisser la possibilité à des personnes mal intentionnées d’utiliser les données contenues dans son téléphone.
« Nous rejetons l’accusation selon laquelle Apple n’aurait pas fourni l’assistance nécessaire à la justice dans le cadre de l’enquête de Pensacola. Depuis l’attaque, le traitement des demandes a été rapide, minutieux et certaines sont encore en cours », a expliqué Apple.
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Nos confrères de NBC nous rappellent cette lettre du patron d’Apple lors de l’affaire de San Bernardino: « Le gouvernement des États-Unis a demandé qu’Apple prenne une mesure sans précédent qui menace la sécurité de nos clients. Nous nous opposons à cette décision, qui peut avoir des répercussions allant bien au-delà de ce cas spécifique », avait-il alors écrit. « Le FBI veut que nous développions une nouvelle version du système d’exploitation, contournant plusieurs dispositifs importants de sécurité. […] Dans de mauvaises mains, ce logiciel – qui n’existe pas aujourd’hui – aurait le potentiel de déverrouiller n’importe quel iPhone qui serait en la possession physique de quelqu’un. »