En quelques jours, les premiers résultats sont là, à la plus grande joie du ministre Papa Amadou Sarr, délégué général à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes à la présidence sénégalaise, présent à l’événement dit sa satisfaction: » Nous avons trouvé des partenaires américains qui seraient intéressés pour travailler avec elles comme prestataires, voir même pour investir au Sénégal. Le projet est en cours de discussion, et cela s’est fait ces trois derniers jours”.
Le Sénégal est et reste aujourd’hui un pays modèle dans le domaine de la transformation digitale, en témoignent les différents projets lancés dans le pays depuis deux ans.
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Selon Papa Amadou Sarr :“Nous souhaitons désormais investir dans les technologies comme la Blockchain et l’Intelligence artificielle pour régler des problèmes cruciaux. C’est pour quoi, le Sénégal investit plus dans le domaine des TIC que le Rwanda !”.
“La présence de l’Afrique au CES est essentielle !”
Présent depuis trois ans à l’événement, notamment pour accompagner et soutenir les startups du pays, l’administrateur général du GIE GAINDE 2000, insiste lui aussi sur les bienfaits de ce Sommet, que ce soit pour les activités propres de l’entreprise comme pour la visibilité des startups sénégalaises : “L’idée est de niveler par le haut notre écosystème numérique”, précise Ibrahima Nour Eddine Diagne.
Bientôt un pavillon africain ?
“Beaucoup ne savent pas où est le Sénégal. Certains croient même que l’Afrique est un pays, se désole Papa Amadou Sarr… “alors que nous avons par exemple une startup déjà présente dans plusieurs pays d’Afrique et qui fait même du business avec des pays européens. Les startups sénégalaises restent méconnues”.
Avec un marché en pleine croissance et une jeunesse très enthousiaste sur les questions liées à l’innovation et à l’entrepreneuriat, le continent regorge de potentiel et d’opportunités.
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“La présence de l’Afrique et du Sénégal au CES est essentielle, nous ne devons pas être une zone blanche technologique par rapport au monde, rappelle ainsi Ibrahima Nour Eddine Diagne. L’Afrique ne doit pas s’inscrire dans une perspective de consommateurs passifs mais construire, à travers ses réalités économiques et sociales, un environnement digital qui lui convient”.
Le CES, tout comme Vivatech en France, est le moyen le plus rapide d’établir des partenariats. J’appelle mes collègues africains à être présents lors de la prochaine édition, car c’est un événement à ne pas rater !”, lance Papa Amadou Sarr. Et pourquoi pas l’an prochain, plutôt que des délégations nationales, voir à Las Vegas un important pavillon continental africain à la hauteur du dynamisme du continent ?