Les chauffeurs de taxis sénégalais auront bientôt de nouveaux concurrents. Heetch, start-up de transport entre particuliers, va s’installer au Sénégal avant la fin de cette année.
Lancée en 2013 avec comme objectif mettre en relation des conducteurs qui étaient des particuliers avec des passagers pour se déplacer la nuit, Heetch a été condamnée pour complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, pratique commerciale trompeuse et organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels.
Par la suite elle est revenue sous une autre forme: une plateforme de voiture de transport avec chauffeur (VTC).
Le jeudi 8 mai, la start- up déclare avoir levé 38 millions de dollars (34 millions d’euros) pour accélérer son développement en France, en Belgique et en Afrique francophone.
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« On arrive à convaincre des investisseurs en grossissant sur un marché comme la France, qui est assez concurrentiel, sans dépenser trop d’argent. Je pense qu’on est la seule plateforme qui séduit plus de passagers et de conducteurs sans donner des bonus à tout-va, sans faire des réductions tous les quatre matins », assure à l’AFP Teddy Pellerin, cofondateur de la société.
Comme le précisent nos confrères du lemonde, Heetch est disponible dans neuf villes françaises et a lancé il y a un an son service à Casablanca, au Maroc, avant de l’étendre à Rabat et à Marrakech notamment. La société indique par ailleurs être en train de finaliser son implantation à Alger.
En Afrique, son service est en test à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et doit être lancé au Cameroun et au Sénégal d’ici à la fin de l’année 2019, précise-t-il. « Dans ces pays, on est un peu plus cher que le marché des taxis de rue, mais avec un confort et une sécurité supplémentaires », explique M. Pellerin, qui envisage d’étendre son service aux motos-taxis, notamment au Cameroun.