Avec l’évolution du football, la technologie a fini par l’intégrer. Après la Goal Line Technology, c’est le tour de la ‘’Video Assistant Referees’’ (VAR) de faire son apparition dans ce sport tant adulé par des milliers de spectateurs. Des spectateurs qui aiment se divertir sur un casino en ligne. Elle est l’une des reformes de ces dernières années faites par le comité exécutif de la FIFA dirigée par Gianni Infantino. Il faut toutefois rappeler que c’est une question qui est revenue sans cesse au temps du mandat de Sepp Blatter.
Acronyme anglais de ‘’Video Assistant Referees’’, la VAR est un système vidéo introduit dans l’arbitrage afin de faciliter la tâche aux arbitres centraux dans la prise de leurs décisions. Elle a pour objectif principal de diminuer les erreurs au cours des rencontres de football. Approuvée le 6 Mars 2016 par l’International Football Association Board (IFAB), elle a été utilisée pour la première fois à l’occasion de la Coupe du monde des Clubs lors de la demi-finale ayant opposé l’Atlético aux Kashima Anthlers. Son utilisation par le juge de la partie Monsieur Viktor Kassai a permis aux Japonais de bénéficier d’un penalty. Plus tard, elle sera expérimentée lors de la Coupe des Confédérations en 2017, puis au Mondial en Russie en 2018.
Après la FIFA, c’est le championnat de l’Australie A-League Australienne qui s’en est approprié. Par la suite viendront d’autres championnats tels que les championnats Japonais, Espagnols, Français, etc. C’est bien plus tard que l’UEFA a commencé par l’utiliser en champion’s league lors des huitièmes de finales en Février dernier. Quand utiliser la VAR ? Quelles sont ses avantages et ses défauts ?
Dans quelle condition la VAR est utilisée ?
L’assistance Vidéo est utilisée dans quatre conditions. Dans un premier temps, la VAR est utilisée pour la validation d’un but ou non. La France en a fait les frais au cours d’une rencontre amicale entre les Bleus et la Roja Espagnole. Alors que tout le public jubilait déjà, Antoine Griezmann s’est vu refusé son but à juste titre.
Elle est aussi utilisée pour la validation ou non d’un penalty. Lors du mondial, plusieurs penaltys ont été sifflés grâce à l’assistance vidéo.
Outre les deux premières situations, la VAR intervient dans le cas d’un carton rouge direct ou non à infliger à un joueur. Et enfin, elle vérifie l’identité d’un joueur ayant reçu une sanction.
Avantages
L’utilisation de la VAR permet de résoudre certains torts et certaines erreurs d’arbitrages. En dépit de tous les critiques acerbes dont elle a fait l’objet lors du mondial et des autres compétions ou rencontres, elle a permis de décanter certaines situations. L’exemple de la rencontre amicale entre la France et l’Espagne cité ci-dessus, est un exemple parmi tant d’autres. Grâce à la VAR, certains clubs se sont vus accordés des buts. Mais elle ne fait pas que des heureux. Ce système a aussi des défauts. Les réactions sont d’ailleurs mitigées.
Défauts
Venue pour résoudre les problèmes liés à l’arbitrage, la VAR est moins appréciée par certains acteurs du sport roi. Elle a fait l’objet de beaucoup de critiques surtout lors de la phase de groupe du mondial en 2018. La première chose reprochée à cet instrument est qu’elle ne prend pas en compte tous les paramètres du jeu. Elle ne statue pour l’heure que sur 4 situations, ce qui est insuffisant lorsqu’on voit toutes les irrégularités qui peuvent entacher une rencontre de football. Dans le groupe B du mondial Russe par exemple, la poule composée de l’Espagne, du Portugal, de l’Iran et du Maroc, il y a eu des erreurs non prises en compte par la VAR. Dans ce seul groupe, nous pouvons citer au moins trois cas.
Au cours de la rencontre entre le Portugal et l’Espagne, sur l’un des buts de Diego Costa, il y a eu clairement faute sur Pepe, le défenseur de la Seleçao, mais elle n’a pas été sifflée. Le but a été validé. Dans le même groupe, toujours avec le Portugal, mais cette fois ci en tant que bénéficiaire, contre le Maroc. Il y a une main de Pepe dans la surface de réparation que l’arbitre aurait pu siffler, mais ce ne fut pas le cas. Ce penalty aurait pu permettre aux Lions de l’Atlas de repartir avec le point du match nul et de nourrir un grain d’espoir pour la suite de la compétition. Après la rencontre, Hervé Renard déclarera “il faut juste regarder le corner, le numéro 3 (parlant de Pepe, ndlr), et puis tout est dit”. Le dernier cas est celui de la rencontre entre l’Espagne et le Maroc lors du dernier match de groupe. Le but égalisateur de l’Espagne est intervenu sur un corner tiré de la gauche vers la droite, ce qui ne devrait pas être le cas. La balle est en effet sortie du côté droit. Voici trois différentes situations qui auraient pu mériter l’intervention de l’assistance vidéo, mais rien n’y fit.
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Pour certains, la VAR ralentirait le jeu. En effet, le charme du football réside aussi dans les petites erreurs et sa rapidité. Mais lorsqu’il faut revenir sur une action et attendre le visionnage d’une vidéo pour une prise de décision de l’arbitre, cela refroidi l’ardeur des uns et des autres. Pire, lorsque tu marques un but, tu n’es même plus certains de sa validation. Les célébrations des buts n’auront plus de valeur.
Avec la présence de la technologie dans le football, en l’occurrence la VAR, certains problèmes liés à l’arbitrage sont résolus, mais d’autres sont loin de connaitre une fin. Pour cette raison, la VAR ne fait pas l’unanimité au sein des acteurs sportifs.