Toujours optimiste sur la façon dont Internet modifie le jeu démocratique, le président-directeur général d’Orange, estime que le numérique est un facteur de réduction des inégalités et suscite des peurs dans la politique.
Dans un long entretien avec le site lesechos, Stéphane Richard estime que » le numérique menace plus les dictatures que les démocraties ».
« Le printemps arabe en est une preuve. Dès qu’il y a un problème, le premier réflexe des dirigeants est de couper le réseau. Le problème des fake news reste encore un soucis dans le numérique qui constitue un mur de lamentation pour les mouvements. Ils y trouvent une capacité d’expression plus grande » poursuit l’expert.
Depuis l’arrivée du smartphone, l’intelligence est mieux distribuée. La limite est que, des réseaux doivent être déployés partout dans le monde pour répondre aux problèmes de la fracture numérique territoriale, ce qui constitue un grand défis qui est toujours d’actualité.
Le digital n’est pas la solution à lui tout seul, mais il fait partie de la solution. Le rôle d’Internet est marginal. Il faut surtout éduquer les utilisateurs et les alerter contre les manipulations. C’est une nouvelle réalité à laquelle il faut s’adapter.