samedi, novembre 23, 2024

Senenquête : un nouveau bébé de la presse en gestation au Sénégal

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Un groupe de  jeunes journalistes sénégalais vient de lancer  « Senenquête ». Une  nouvelle plateforme qui  fait désormais son entrée dans le paysage médiatique . Selon les initiateurs,  l’idée est de « prendre l’engagement de ne pas faire recours à l’aide à la presse ni aux subventions de l’Etat pour une indépendance totale » selon ses initiateurs.

« Senenquête », veut être un journal sénégalais d’investigation, indépendant et participatif. En attendant son lancement officiel  dans les jours à venir, un de ses promoteurs annonce qu’ils veulent « décoller seuls, faire comme les ainés qui ont ouvert la voie ».

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Samba Diamanka soutient  que « l’essentiel pour eux, c’est d’avoir une indépendance et travailler librement pour une presse libre »

Pour Cheikh Abdou Khadr, Daouda Sow, Samba Diamanka, Ngagne Demba Fall et Khadim Mbaye, « le projet éditorial est déterminé par les valeurs d’une presse libre, impartiale, neutre et animée de la seule volonté d’informer pour l’intérêt général du public »

La bande à Khadim  souhaite apporter leur pierre à l’édifice en fixant leur base sur le journalisme motivé à mettre en place un journal dont la ligne éditoriale est orientée vers l’investigation.

C’est la raison pour laquelle « Senenquête » compte enquêter sur certains dossiers pour être en phase avec le droit à l’information des sénégalais. Il compte se positionner comme le lieu d’une information de référence en remettant  à l’honneur un genre délaissé : l’enquête, avec ses découvertes, ses révélations inédites entre autres ».

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Contrairement à la radio, à la télé ou à la presse écrite qui nécessitent des investissements initiaux très lourds, parfois dépendants de puissances financières,  Samba Diamanka et amis ont opté pour un modèle économique différent. : « Un modèle économique participatif basé sur le don ».

Ils annoncent que « le journal ouvre ses portes à tous les mécènes qui désirent appuyer ce projet ». Ils se disent prêt à lutter contre « Ce qui brise sans doute les chaines d’une dépendance qui empêche la presse de jouer pleinement son rôle et contre  ce qui lui garantit par ailleurs une indépendance totale ».