L’Afrique a connu plusieurs évènements fâcheux qui ne sont plus à rappeler, depuis quelques décennies, le continent a retrouvé ses repères et se trouve désormais dans la dynamique du développement. Notamment à travers le numérique, la voie incontournable pour assurer la transformation du continent et garantir le progrès pour les générations présentes et futures.
Nous vivons aujourd’hui dans un monde de compétitivité, et tous les secteurs doivent avancer ensemble pour répondre aux nouvelles exigences de l’évolution du monde, car « on peut rester immobile dans le courant d’une rivière, mais pas dans le monde des hommes », disaient les japonais.
Eux qui viennent d’ailleurs d’inaugurer le premier musée d’art numérique du monde sur l’île artificielle d’Odaïba (21 juin dernier). On n’en est pas encore là pour le moment en Afrique, mais le continent est sur une belle lancée à travers un nombre considérable des populations qui participent au développement par le biais des nouvelles technologies grâce à l’internet et aux smartphones.
Les multiples défis à relever constituent une motivation supplémentaire pour le continent !
Aujourd’hui, l’Afrique devra s’appuyer sur les secteurs clés pour assurer son développement et définir ce qui déterminera le futur du continent. Cela passe forcément par l’accès à l’éducation, la santé, l’agriculture, l’entreprenariat et bien d’autres secteurs. Ainsi, avec l’apport considérable du numérique dans ces secteurs, nous pourrions dire dans un futur proche «bonjour le continent numérique», comme le présente l’œuvre du réalisateur américain Ryan Coogler «Black Panther», vous voyez ce que je veux dire?
D’une part, si l’éducation est un facteur de prospérité et d’intégration, elle contribue également à la stabilité du climat social à travers une forte cohésion sociale, ainsi qu’à une réduction considérable des inégalités. Plusieurs pays du continent injectent une bonne partie de leur PIB, nous assistons de plus en plus à sa numérisation dans de nombreux pays, comme en Afrique du Sud, le Maroc ou encore le Sénégal notamment avec l’UVS (Université Virtuelle l du Sénégal).
D’autre part, l’agriculture sur le continent, connait depuis quelques années des progrès mais avec les nouvelles technologies, l’on constate une certaine augmentation de la production liée à une agriculture intelligente plutôt qu’à l’élargissement des superficies cultivées. Les autres secteurs connaissent également une énorme avancée grâce au numérique, notamment dans le transport avec le Nigéria qui vient d’inaugurer son train à grande vitesse, le projet du TER (Train Express Régional) au Sénégal, mais aussi le ticketing qui prend de plus en plus de l’ampleur avec Mtic en Côte d’Ivoire et dans bien d’autres pays.
Une « jeunesse numérisée », l’autre force du continent
La population Africaine est majoritairement jeune avec la moitié qui a moins de 18 ans. Et d’ici 2030, les jeunes seront 750 millions sur le continent. Une force à entretenir pour propulser le continent encore plus loin. Depuis plusieurs années maintenant nous assistons à une jeunesse consciente, responsable et très entreprenante. Ainsi à la conférence du 2 février dernier à Dakar, sur le partenariat mondial de l’éducation, il a été signifié que « Il est fondamental d’intégrer toutes ces innovations portées par les MOOC (dont 30% des inscrits sont en Afrique), mobile learning, social learning, adaptive learning, réalité virtuelle amenés par le numérique ». La forte utilisation du numérique par la jeunesse africaine dans la création d’emploi et de plusieurs autres activités sur le continent, la révolution dans le secteur des pays comme le Rwanda, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud, le Maroc et tous les autres, prouve à suffisance que l’avenir du numérique c’est en Afrique.