La deuxième phase de la 2è session du programme Open Data Media s’est ouverte lundi, 20 novembre 2018 à Abidjan, dans la capitale ivoirienne. Datactivistes, journalistes , acteurs de la société civile et du numérique travaillent à l’émergence d’un réseau de datactivistes africains ; avec l’appui de d’Agence française de Coopération média (CFI).
Le programme fait suite à la première session de l’Open Data Media tenue en 2016. Cette deuxième session a pour objet de donner aux participants de nouveaux outils pour les rendre autonomes dans la conduite de projets collaboratifs nationaux et internationaux. Durant la session de formation qui se déroule sur 10 jours, les participants apprendront à construire des bases de données, à les nettoyer et à évaluer la qualité de l’open Data. Les données ouvertes ont des portées qui, maîtrisées, servent à donner du sens et à encourager la gouvernance participative, entres autres. A l’heure de la transformation digitale en Afrique, plusieurs données restent indisponibles dans divers domaines. Certaines existent mais mal structurées et donc inexploitables. En aidant à l’émergence d’un réseau de datactivistes africains, CFI-coopération médias encourage l’ouverture des données non-encore ouvertes.
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L’ouverture des données favorisent de meilleures prises de décisions. Car, elle permet un accès démocratisé aux sources d’information, des données. Une fois analysée et structurée, les données ouvertes permettent une meilleure interprétation de ce qui pourrait paraitre quelque fois évident mais qui en réalité pourrait être en déphasage avec la réalité. Les startups ne peuvent créer de solutions innovantes sans données ; et les données ouvertes stimulent des solutions collaboratives. Impact : réduction de coûts, émergences des compétences, solutions innovantes pour aboutir à un développement inclusif. L’Afrique francophone est de manière générale en retard sur le reste du continent dans l’ouverture des données. L’accompagnement qu’assure CFI vise à compenser les manques en s’appuyant sur une expertise africaine. D’où la nécessité de former des acteurs locaux à la constitution, l’analyse, la publication et l’utilisation des données ouvertes.
Source : cio-mag.com