Depuis le 18 septembre 2017, le personnel de la filiale centrafricaine de l’opérateur de téléphonie mobile Azur observe un mouvement de grève. D’après une dépêche de La nouvelle Centrafrique, les grévistes ont érigé des barrières devant l’entrée du siège de la société sur l’avenue de l’Indépendance à Bangui, et fait de même à l’agence commerciale du centre-ville.
A l’origine de ce mouvement d’humeur, des revendications en termes de traitement salariale, de management, et de conditions de travail. Ainsi, les employés de l’opérateur revendiquent le paiement de quatre mois d’arriéré de salaires, le paiement du 13e mois conformément à une promesse de la direction de l’entreprise, ainsi que la mise en place d’un suivi sanitaire des salariés. A côté de cette série de revendications, ils exigent également la démission du directeur général de Azur Centrafrique, qui à leur avis, aurait montré ses limites dans l’organisation et le management de la filiale.
Notons cependant que les difficultés de l’opérateur Azur ne sont pas seulement en République centrafricaine. Au Gabon et en République du Congo également, l’opérateur éprouve des difficultés financières, et serait à la recherche d’investisseurs. Cependant, en ce qui concerne la Centrafrique, l’opérateur n’a pas encore officiellement réagi à ce dernier mouvement d’humeur.
Source : Ticmag.net