C’est parti pour la huitième édition du forum africain sur peering et l’interconnexion (AfPIF), du 22 au 24 août à Abidjan.
L’objectif de cette rencontre est « d’étendre l’infrastructure et les services Internet en Afrique en rassemblant les acteurs principaux pour développer les opportunités d’interconnexion, de peering et d’échange de trafic sur le continent. »
Relation commerciale entre fournisseurs d’accès qui consiste à se mettre d’accord pour fournir un accès gratuit à leurs consommateurs réciproques, ce peering Internet en Afrique, organisé par Internet Society , permet aux utilisateurs d’avoir un accès plus rapide et moins onéreux.
« En Afrique, la baisse des prix des smartphones contribue fortement à la pénétration de l’usage de l’internet. C’est un facteur clef qui facilite la révolution numérique sur le continent, permettant aux utilisateurs de téléphones portables d’accéder à Internet dans des proportions inégalées. Le taux de pénétration d’Internet est estimé à 28,3 % en Afrique. Il connaît une forte croissance. Selon GSMA Intelligence (http://APO.af/xIjNIz) plus d’un demi-milliard de personnes en Afrique disposent désormais d’un abonnement mobile. Ce nombre devrait atteindre 725 millions d’ici 2020. »
En effet, tous les jours, un nombre important d’Africains se connectent sur la toile à des fins commerciales. En conséquence, cela prouve l’importance d’un forum sur l’appairage et l’interconnexion. Un tel forum est une plateforme qui permet de partager les bonnes pratiques et de créer des partenariats qui seront bénéfiques aux utilisateurs du continent.
« L’AfPIF représente une opportunité unique d’explorer l’écosystème de l’interconnexion en Afrique en adoptant une perspective en matière de politique, d’infrastructure et de contenus. Cette année, le forum revêt une importance particulière, nous cherchons à souligner les avantages d’un écosystème interconnecté en Afrique de l’Ouest en accueillant ce forum à Abidjan. Les séances permettront aux parties prenantes de nouer des contacts et d’offrir des opportunités, nous croyons qu’elles pourront changer la manière dont Internet affecte l’activité économique en Afrique. Les séances que nous préparons permettront aux participants de discuter de la meilleure manière de saisir ces opportunités pour une Afrique mieux connectée. L’écosystème Internet florissant est la fondation qui permettra d’atteindre 80 % de trafic Internet accessible localement et 20 % de trafic international d’ici l’année 2020 », explique Dawit Bekele, Directeur de l’antenne régionale pour l’Afrique de l’Internet Society.
M. Diéméléou Amon Gabriel BILE, Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), l’hôte de cet AfPIF 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire a déclaré : « Nous sommes heureux d’accueillir les 180 délégués qui partageront leurs expériences en termes de connexion à Internet en Afrique. Je note avec grand plaisir que ce forum cherchera à offrir des solutions que les gouvernements et les sociétés de télécommunications pourront adopter pour aider les pays africains à améliorer l’accès, la connectivité et l’utilisation d’Internet. «
Ce forum sur trois jours proposera un espace ouvert et inclusif, où l’AfPIF mettra l’accent sur le développement de l’interconnexion à Internet et les opportunités d’échange de trafic en rassemblant les principaux acteurs afin d’améliorer l’écosystème d’appairage africain : fournisseurs d’infrastructures, fournisseurs d’accès à Internet (FAI), Points d’interconnexion Internet (IXP), fournisseurs et producteurs de contenu, opérateurs de centres de données, décideurs et régulateurs.
Avec APO