dimanche, décembre 22, 2024

Des experts proposent des solutions pour connecter l’Afrique et mener à l’explosion des données

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Pour mieux soutenir l’explosion des données à large bande sur le continent africain, les experts qui ont participé à la conférence de la semaine internationale des télécommunications soutiennent qu’il y a une nécessité d’accélérer l’investissement.

Avec la participation de Facebook, Google, WIOCC, Liquid Telecom et Angola Cables, des experts ont abordé, à Chigago, le thème : « Achieving A Connected Continent: Leading The Data Explosion Across Africa », en français, Parvenir à un continent connecté : mener l’explosion des données dans toute l’Afrique.

Les participants ont fait un état des lieux de l’infrastructure à large bande et des trajectoires de la circulation des données dans différents pays du continent et l’ont comparé à celui d’autres marchés à l’échelle mondiale.
Cela comprenait les régions dans lesquelles des investissements ont été réalisés dans des domaines tels que les câbles sous-marins, les centres de données et les réseaux d’accès comprenant la 3G et 4G, ainsi que les réseaux FTTH, considérés comme des facteurs ayant accéléré la croissance du trafic de données sur le continent.
Ainsi, il a été retenu que l’explosion des données devra être soutenue par de plus amples investissements au niveau des réseaux locaux afin d’atteindre davantage d’utilisateurs finaux, plutôt que d’investir dans de nouveaux câbles sous-marins. Les experts ont affirmé que les systèmes de câbles sous-marins africains ont pour la plupart la capacité de livrer des longueurs d’onde de 100 Gbit/s, mais que l’Afrique est loin d’utiliser une capacité suffisante pour saturer ces systèmes. Selon les participants, pour que le haut débit soit plus répandu, des investissements continus et des modèles commerciaux innovants sont nécessaires pour faciliter le déploiement rapide des réseaux d’accès à travers le continent.

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Uche Ofodile, Directeur régional d’Africa Express Wifi pour Facebook, a partagé l’expérience de travail conjoint de la société avec les opérateurs dans le but de réaliser davantage d’investissements en matière d’infrastructure et a souligné les initiatives de la société en Ouganda, où cette dernière travaille en collaboration avec Airtel pour déployer des liaisons par fibre optique, mais a également signalé que ce sont la demande et les environnements réglementaires favorables qui ont influencé leurs décisions d’investissement. La nécessité d’aller au-delà des infrastructures mobiles a également été soulignée par le PDG de Liquid Telecom, Nic Rudnick, dont la société vient d’achever l’acquisition de l’opérateur sud-africain Neotel pour un montant de 429 millions de dollars. « À mesure que les consommateurs africains commenceront à utiliser Internet pour accéder à des services de contenu, de télévision et des services à la demande, les réseaux mobiles manifesteront leurs limites, non seulement en termes de technologie, mais également de prix. Nous devons envisager d’autres technologies pour aboutir à un rapport coût/efficacité adéquat. »

L’examen par les participants de la croissance des centres de données en Afrique a également indiqué que l’assimilation n’est pas aussi rapide que celle observée dans d’autres parties du monde et que la majorité du contenu consommé en Afrique est hébergé en Europe. Les opérateurs de centres de données, MainOne et Liquid, ont partagé leur expérience en indiquant que la demande initiale sur le continent a été poussée par les entreprises et les institutions financières par rapport aux autres zones géographiques où les acteurs OTT sont les principaux moteurs des centres de données. « Nous ne voyons aucun de ces OTT héberger ses services en Afrique. Nous ne constatons pas d’investissements significatifs en Afrique (réalisés par les acteurs OTT) et avec l’imposante population du continent, nous avons besoin de les voir jouer un rôle plus important dans l’écosystème africain », a conclu le groupe.

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Pour la sixième année consécutive, MainOne a souligné le profil de l’Afrique comme un objectif d’investissement en matière de large bande lors de la conférence de la semaine internationale des télécommunications qui vient de s’achever à Chicago et dans le cadre de laquelle s’est tenue une réunion-débat portant sur l’Afrique. La réunion qui a rassemblé les principaux opérateurs internationaux et africains, opérateurs de centres de données, opérateurs de réseaux mobiles et sociétés de distribution de contenu, a servi de plateforme aux intervenants pour partager leurs points de vue avec un public international sur les possibilités et les défis de la région. Les discussions ont également porté sur les défis d’infrastructure ainsi que sur les contraintes réglementaires et économiques qui font obstacle à un développement rapide des accès à large bande à travers le continent.

 

Avec APO