L’Afrique est un continent en marche. L’avancée des technologies dans le monde n’a pas laissé en rade ce continent qui malgré ses difficultés, continue à prospérer selon sa manière de façonner la technologie. Beaucoup de choses à faire, mais aussi des défis à relever. On se demanderait même avec le numérique quels sont les enjeux technologiques.
C’est la question à laquelle a tenté de répondre Pierre DANDJINOU VP ICANN (Internet corporation for Assigned Names and Numbers) à l’ouverture du Salon des technologies de l’information et de la communication ( Osiane 2017) qui se tient au Congo Brazzaville.
Le mobile , une opportunité pour l’Afrique
Le continent africain bouge, avance et se numérise. Cette avancée est marquée par une forte présence du mobile qui est aujourd’hui estimée à plus de 900 millions d’appareils avec une population d’1 milliard 200 millions d’habitants. Cependant, seulement 200 millions d’habitants ont accès à internet. Un chiffre en dessous de la moyenne internationale , mais selon DANDJINOU, c’est un chiffre parlant qui démontre que le continent fait des efforts.
Lire Congo- OSIANE 2017: le salon des Tic pour booster l’environnement numérique
Plus de 3 milliards 700 millions de personnes sont connectées dans le monde pour une population de 7 milliards. Ce qui signifie qu’il reste encore un gap de 4 milliards de personnes à connecter. Pour ce faire, le VP ICANN pense que le continent qui a tant de ressources, peut utiliser les opportunités qu’offre internet dans le domaine de la santé, la technologie, l’agriculture etc.
Le mobile banking, une source de réussite
Il faut reconnaître que dans cette Afrique qui bouge il y a des défis à relever, révèle DANDJINOU. Pour l’expert, l’une des choses qui marche le plus en Afrique est le secteur du Mobile Banking. Le MPesa au Kenya en est un exemple palpable.
Le continent africain a ses réalités. La façon d’utiliser internet en #Afrique diffère.D’où l’importance de miser sur le développement des contenus locaux avec le soutien adéquat des autorités et opérateurs aux acteurs du secteur.
Aujourd’hui l’Afrique traîne 40% d’analphabètes, il convient maintenant de réfléchir comment le numérique peut les inclure.