Les réseaux sociaux sont incontournables dans le fonctionnement du monde actuel. Ils symbolisent même celui-ci et justifie amplement son appellation de « village planétaire ». Tout le monde s’y retrouve, chacun avec ses visées. La plupart relevant de l’escroquerie pure et simple. Avec des stratagèmes à mourir de rire souvent.
« Salut, je t’aime », m’a balancé dernièrement une jeune dame dont je venais d’accepter la demande d’ajout. Ma réponse fut une question : « comment pouvez-vous aimer quelqu’un sans le connaître ? ». Sa réplique sera un cinglant « et alors ».
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Quelques jours après, elle reviendra à la charge pour…demander de l’argent. En plus de protester, le mot est faible d’ailleurs, contre le fait que je ne lui donne pas la chance de mieux me connaître.
Ce cas pris au hasard est un des milliers auxquels les habitués de Facebook font face tous les jours. Entre propositions galantes, business lucratif, votre choix comme héritier d’une richissime personne mourante ou comme exécuteur de son don à des œuvres caritatives, usurpation d’identité de célébrités aux fins d’approches intéressées…TOUT y passe.
L’immensité de la planète Facebook favorise certainement ces pratiques. Le succès que ne manquent pas de connaître les auteurs itou.
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Le fait majeur cependant est que certains pays aient fini de se construire la réputation de « nids » de ces arnaqueurs du Web. Ou si vous préférez Door Kat, renifleurs de coups, pour prendre un terme en vogue. Et ce n’est pas qu’en Afrique. Ce sont le Bénin et le Canada. Toutes les propositions douteuses viennent ou renvoient généralement à ces deux pays. Cela ne veut pas dire que les arnaqueurs sont des Béninois ou des Canadiens. Leur français châtié et leur promptitude à battre en retraite dès qu’on leur parle anglais donnent des indications d’ailleurs. Et fait précisément penser à des ressortissants d’un grand pays ouest-africain considérés comme champions dans cet art, à tort ou raison.
Les précautions des cibles potentielles ne découragent point ces bandits du Web. Plus d’attention alors face à ce « mal nécessaire », parce qu’impossible de se départir de ces réseaux sociaux.
Source : Le blog de Souleymane Thiam