jeudi, novembre 7, 2024

Karim Sy « Notre approche est celle de l’innovation ouverte et communautaire»

2 commentaires

Dans un entretien avec le quotidien National le Soleil, Karim Sy, fondateur de Jokkolabs est revenu sur l’importance de la promotion de la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Sa structure est inspirée par la culture communautaire du mouvement de la culture logiciel libre et la souplesse offerte par les technologies numériques.

«  Jokkolabs s’est engagé, dès 2010, avec les 700 pionniers mondiaux du travail 2.0 en inventant une nouvelle manière de travailler autour d’espaces de travail partagé avec une approche moins centralisée. Nous avons une diversité dans les profils qui se côtoient dans et autour de nos hubs – que nous appelons communauté – freelance, entrepreneurs, créatifs, développeurs, consultants, petite startup, Pme, grande entreprise, Ong, organisation internationale ou gouvernementale  » explique Monsieur Sy dans le journal.

Lire l’article : Jokkokids : ici se cotoient les programmeurs de demain

Selon lui, le profit n’est pas la principale raison d’être de Jokkolabs « C’est une initiative privée à but non lucratif,  impliqué dans des initiatives citoyennes pour produire du bien commun »  dit-il.

« Aujourd’hui, les entreprises doivent repousser leurs limites et intégrer un vaste écosystème de partenaires, notamment numériques. Elles peuvent ainsi inventer une nouvelle génération de produits, services et modèles économiques. Ce que certains appellent l’« économie du nous » ! Ainsi, par exemple, récemment, le groupe Société générale a approché Jokkolabs pour monter un programme panafricain visant à développer des solutions pour améliorer la relation client dans ses agences. Ce partenariat a conduit au lancement du premier innovathon panafricain de la Société générale intitulé « Réinventons ensemble l’expérience client en agence » auquel plus de 400 startups ont participé. »

Lire aussi l’article : Karim Sy un pion essentiel du action tank 

Le plus intéressant, c’est que le groupe a finalement décidé d’installer son laboratoire d’innovation pour l’Afrique sub saharienne au sein de Jokkolabs à Dakar et accompagne aujourd’hui les 3 startups pour déployer les solutions en prestation dans ses filiales au Sénégal, au Ghana et au Burkina Faso. On dépasse le cadre des prix compétition pour permettre à des startups de réellement émerger avec l’aide d’une multinationale. C’est ce type de relation de bienveillance que nous aimons voir se créer.

Lire l’interview complète sur lesoleil.sn