jeudi, novembre 7, 2024

Annie Payep: Itinéraire d’une Tic-Activist

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La journaliste est le visage de l’émission ActuNet sur la chaîne de télévision Voxafrica depuis avril 2014.

Précurseur. Annie Payep affectionne ce mot. En effet, elle avait à peine 17 ans, au début des années 2000, quand elle a eu sa première adresse mail. Une époque où on était encore loin de la vulgarisation des Technologies de l’information et de la communication, qui s’accompagnaient d’ailleurs du qualificatif « Nouvelles » (Ntic).

A l’Institut Siantou Supérieur à Yaoundé où Annie Payep a fait son école de journalisme, elle trouvait le montage numérique « fantastique ». Pouvoir monter ses élé-ments sur un ordinateur, de retour du terrain, au lieu d’aller suer à couper et découper de grosses bandes.

Précurseur. Une fois de plus, Annie Payep est allée donner de la quintessence à ce terme dans la chaine de télévision Voxafrica. La trentenaire pré sente depuis avril 2014, tous les samedis à 20h, le programme de 26 minutes « ActuNet » sur tout ce qui se fait d’intéressant dans le secteur des Tic… en Afrique ! Un concept qui a commencé par être une rubrique de 6 minutes en fin d’émission de « Sans rancune », le talk-show phare de la chaine. Mais qui a fini par prendre de l’envergure au vu des nombreuses sollicitations, de l’émulation et des opportunités qui s’offraient dans le secteur.

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Donc, en plus du programme TV, on retrouve quelques rubriques d’« ActuNet » sur la page facebook consacrée, l’émission dispose aussi une chaine Youtube. Un vrai concept multimédia qui a déjà remporté deux prix au Cameroun : meilleure émission innovante et émission connectée.

Et ce n’est pas fini ! En effet, la journaliste nourrit de hautes ambitions pour « ActuNet » : « Je voudrais le décliner en une émission radio, avec un partenariat local, qui sera diffusée sur place, une émission internet et même un site où on pourra venir lire l’actualité de tout ce qui se passe dans le secteur des Tic en Afrique. »

Pourquoi tant d’attachement aux Tic pour cette autodidacte qui lit beaucoup et pratique l’ouverture d’esprit ? « Je veux vraiment être un pont entre ce monde virtuel et le grand public », explique Annie. Il est donc question d’informer, d’éduquer, de sensibiliser, de « montrer aux jeunes que ça peut générer des emplois. Ça donne beaucoup d’argent, il y a des nouveaux métiers qu’il faut connaitre. » Oui, pour les Tic, Annie Payep est activiste. Elle l’avoue !

Rita DIBA de Cameroun Tribune