CIO Mag. C’est à cette question que devra répondre la mission d’audit que le gouvernement béninois s’apprêterait à réaliser auprès des sociétés de téléphonie mobile via un cabinet agréé par l’Union internationale des télécommunications (UIT), annonce le site infoducontinent.com.
Le site web d’actualité croit savoir que l’Etat du Bénin veut par cette mission d’audit lever tous les doutes sur la sincérité des comptes présentés par les entreprises de téléphonie mobile avant l’accession au pouvoir du président Patrice Talon.
Certes, le site ne donne pas de détails sur la période exacte visée par cette enquête. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle vient renforcer le climat de suspicion qui prévaut déjà dans la filière IT depuis que le gouvernement a suspendu de leurs fonctions tous les membres de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Bénin (Arcep-Bénin).
Raisons avancées ? Anomalies et fautes graves relevées dans le mode de nomination des membres de l’Arcep-Bénin et la fixation des frais de voyages à l’étranger.
Des irrégularités mises à jour par un audit commandité par le Bureau d’analyse et d’investigation de la Présidence de la République sous la houlette du ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, Pascal Irénée Koupaki.
La nomination des nouveaux membres de l’Arcep-Bénin prévue dans les jours qui ont suivi l’adoption de cette décision par le Conseil des ministres du 27 juillet dernier, est toujours attendue.
C’est dans ce contexte qu’intervient la révélation du site infoducontinent.com relatif à la seconde mission d’audit portant cette fois-ci sur les déclarations fiscales des opérateurs de la téléphonie mobile.
Cette situation fait dévier un peu plus le secteur des télécommunications dans l’incertitude.
Anselme Akéko