vendredi, novembre 22, 2024

Comment gagner de l’argent avec la vidéo : des YouTubeurs posent le débat

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C’était la thématique qui a regroupé, le temps d’un panel, des Youtubeurs à l’occasion de la première édition du FABY 2016 qui s’est tenue à Dakar du 03 au 05 juin dernier. Autour d’une table, les inconditionnels du web ont posé le débat sur différentes questions notamment la production, la monétisation et la promotion des vidéos sur la plateforme YouTube.

Festival en Afrique des Youtubeurs et Blogueurs

Festival en Afrique des Youtubeurs et Blogueurs

Au Sénégal, YouTube occupe plus de 20% de la bande passante mais reste pour autant, une plateforme méconnue du grand public. Cependant il est bien d’admettre qu’avec l’avancée de la technologie supportée par un fort taux de pénétration du mobile, une nouvelle génération de Youtubeurs commence à occuper la toile.

Selon Lamine Mbengue de Senegaal TV, “aujourd’hui, la guerre ne tourne  plus autour des armes classiques, mais c’est au niveau du Contenu. Face à cette « arme » puissante qu’est YouTube, nous devons utiliser notre intelligence, notre culture et notre façon de faire. La vraie question, ce n’est pas comment gagner de l’argent mais plutôt comment découvrir les trésors qui existent dans YouTube pour que l’argent court derrière nous.
Pour gagner de l’argent sur YouTube, les participants ont évoqué les deux modèles économiques les plus utilisés à savoir la publicité et le sponsoring ( vidéos, produits, achat de liens, etc.)

La production de contenus demande beaucoup de temps et d’efforts. Il faut être patient et passionné. Ce que la jeune génération ne fait pas souvent explique Cedric Labih de AfricaFilmTv, une plateforme de gestion du contenus africains devenue aujourd’hui une Multi Channel Network. AfricafilmTV est le gestionnaire du célèbre Journal Rappé

“Je conseille aux jeunes YouTubeurs de venir vers nous. Nous ne sommes pas des loups on a très vite était dans le système de Google. Il y a des choses à comprendre. Il faut être patient sur YouTube avant de parler d’argent et faire beaucoup de choses.”

Youtueurs au Sénégal

Youtueurs au Sénégal

Dans son intervention, le CEO de Socialnetlinkstudio a déclaré avoir passé plus de 7 ans sur YouTube sans un Sous.
Je pense, aujourd’hui l’erreur de cette nouvelle génération est le fait de vouloir mettre l’argent devant toute chose. Il ne faut pas se leurrer, il faut avant tout créer, innover et produire du bon contenu. C’est tout une stratégie “ explique le journaliste blogueur et YouTubeur Basile Niane.

Mérouane de Algerie Focus après avoir partagé son expérience avec le public en tant que YouTubeur a expliqué que dans son pays Facebook est le réseau qui peut faire gagner de l’argent .

Pour lui, Facebook sera l’avenir d’internet si les vidéos sont monétisées. Une supposition qui va surement devenir une réalité si l’on se base sur le créateur du réseau social qui se place comme un grand concurrent de YouTube.

Plusieurs autres questions ont été débattues durant le panel qui a vu la participation d’Assane Mbengue de Car Rapide Tech, un des piliers dans le secteur de la vidéo et partenaire premium de YouTube. Sa boite regroupe , plus de 37 chaines hébergées par Car Rapide.

Youtubeurs-contenu-monetisation

Youtubeurs-contenu-monetisation

Le panel, modéré par Mountaga Cissé le consultant en web 2.0 a été l’occasion pour les panélistes de partager leurs expériences avec les futurs YouTubeurs dans l’objectif de participer à la création de contenus.
C’est dans ce sens que la question des revenus a été abordée. Même si les panélistes n’ont pas voulu révéler leurs chiffres d’affaires, la procédure du revenu sharing a été expliquée.
Pour Cédrick « Le revenu est divisé pour la plus part en trois parties. Après Google, il faut faire le compte avec ses partenaires. Mais on arrive à gérer notre entreprise » dit-il.
Cependant, le faible taux du Advertise en Afrique a été souligné. En effet , au moment où dans les autres pays YouTube rapporte beaucoup, tel n’est pas le cas en Afrique où la production est en perpétuelle changement mixée par un faible accès à l’infrastructure.