L’innovation est importante dans l’univers des applications selon le directeur de cabinet du ministère des Postes et des Télécommunications, Malick Ndiaye. Il a invité les filles à investir les nouvelles technologies avec une approche novatrice.
Faire éclore des talents à l’image de Bill Gates, Steve Jobs, c’est ce que veulent les autorités du Sénégal, selon Ali Drissa Badiel, représentant de l’Uit (Union internationale des télécommunications) pour l’Afrique de l’Ouest. Il l’a dit avant-hier, lors de la finale du concours « Jiggen ci Tic’’, tenue au West african research center (Warc).
70% des Pme/Pmi dirigées par des femmes n’ont pas accès aux financements
L’objectif général est de promouvoir la participation réelle des jeunes filles dans les technologies de l’information et de la communication (Tic). Le directeur de cabinet du ministère des Postes et des Télécommunications Malick Ndiaye a affirmé que les jeunes, en créant des applications doivent innover. Dans son intervention, le représentant de Yaya Abdoul Kane a invité cette jeunesse à saisir les belles opportunités. Pour lui, en créant des applications, il faut l’adapter au contexte, autrement dit, bien saisir l’étude de faisabilité. Sinon, elles serviront à d’autres entreprises.
Les jeunes, en créant des applications doivent innover
Malick Ndiaye a constaté que nombre d’applications ne sont pas utilisées (aujourd’hui) par les entreprises, parce que certaines sont toujours figées dans leurs habitudes. De son côté, Bitilokho Ndiaye, conseillère technique en genre au ministère des Postes et des Télécommunications, a indiqué que l’idée « Jiggen ci Tic’’ est née en 2013. Le but, c’est de renforcer les capacités des jeunes filles. Elle dira que 70% des Pme/Pmi dirigées par des femmes n’ont pas accès aux financements.
Pour sa part, Sokhna Faye, de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a salué les 10 groupes qui ont présenté leurs projets. A l’en croire, ces jeunes ont de l’avenir si elles sont bien soutenues. « Il faut inciter ces jeunes filles aux métiers jusque-là dévolus aux hommes », a-t-elle déclaré.
Quant à Rokhaya Solange Ndir de la Sonatel, elle a estimé que ces jeunes ont besoin d’être accompagnées pour une meilleure densification de leurs projets. Ce que partage Seydina Diop de Google.
Serigne Mansour Sy CISSE Le Soleil