Compte tenu de la crise mondiale de l’enseignement des sciences, technologies et des Sciences de l’Ingénieur et des Mathématiques (STEM), l’Ambassade de France organise du 19 au 21 novembre à la Place du Souvenir africain en partenariat avec le ministère sénégalais de l’éducation nationale et l’Académie nationale des Sciences et technologies la deuxième édition de la Fête de la Science et de l’innovation au Sénégal, a appris Socialnetlink dans un communiqué.
Cet événement qui a pour thème le réchauffement climatique se tiendra à quelques jours de la tenue de la Conférence des parties sur le climat (COP21) qui doit se dérouler dans la capitale française (Paris). Il sera question lors de la fête de parler du rôle que jouent les sciences dans la découverte, l’étude du réchauffement climatique et la recherche de solutions.
L’objectif de cette manifestation est de « stimuler, chez les jeunes, l’intérêt pour la science, la curiosité à l’égard des carrières scientifiques, susciter des vocations ; découvrir le travail des scientifiques et les métiers issus de la recherche ; sensibiliser le grand public à la culture scientifique ; permettre à chacun de mieux s’approprier les enjeux des évolutions scientifiques et ainsi favoriser une participation active au débat public ; favoriser le partage de savoirs et les échanges entre les chercheurs et les citoyens ; valoriser le travail de la communauté scientifique et enfin faciliter l’accès à une information scientifique de qualité »
Un point de presse sera animé lors de l’inauguration du Village des sciences le 19 novembre à 9 heures en présence de Mary Tew Niane, ministre sénégalais de l’enseignement supérieur et de la recherche et de l’Ambassadeur de la France, Jean Félix-Paganon.
Pendant ces trois jours, plusieurs manifestations telles que les projections, ateliers, animations, parcours découverte, expériences, expositions sont prévues pour mieux attirer le public.
« Au Sénégal, 21% seulement des candidats au baccalauréat provenaient des séries « S » en 2014. Pour inverser la tendance, les autorités éducatives sénégalaises se donnent comme objectif d’accueillir 80% des effectifs du secondaire dans des filières non littéraires à l’horizon 2025. L’effort de réorientation des publics scolaires passe par une sensibilisation et une mobilisation de tous les acteurs éducatifs, y compris les familles et la communauté en général », informe le communiqué.