En 2014, la Tunisie a compris l’importance d’offrir des conditions compétitives au niveau des infrastructures et un cadre réglementaire et fiscal avantageux dans le secteur des TIC pour susciter sa croissance et l’intégrer à l’économie nationale. C’est à cet effet que le gouvernement du pays avait lancé l’initiative « Smart Tunisie ».
C’est la raison pour laquelle ce secteur a été intégré parmi ceux qui bénéficieront d’un ensemble de mesures annoncées pour accroître l’investissement.
Dans un entretien du ministre du développement, de l’industrie et de la coopération internationale, Yassine Ibrahim (photo), qui sera publié en janvier 2016 dans le nouveau rapport économique sur la Tunisie du cabinet d’intelligence et de conseil, Oxford Business Group (OBG), il ressort que les mesures prises par le gouvernement dans les TIC concernent surtout le financement des start-up.
Les start-up souffrent encore du manque de financement et de la faiblesse de leur fonds propres. Ce qui empêche leur pérennité sur le marché. « Afin d’améliorer les conditions de financement des ces PMEs, le gouvernement souhaite motiver les banques à leur prêter de l’argent, soit en leur donnant des lignes de crédit d’assez long terme pour leur permettre de prendre plus de risques sur les projets, soit en créant des banques dédiées aux régions où il y a beaucoup de PMEs n’ayant pas accès au financement », déclare Yassine Ibrahim dans son interview.