Le candidat S. DIOP inscrit au jury B du centre Matar SECK pour le BFEM, il a été surpris par un surveillant en train de recueillir les réponses de l’épreuve d’histoire et de géographie sur son téléphone portable,
que le sieur A Dieng lui avait envoyé. L’enseignant confisque alors le téléphone portable, qu’il remet à un professeur de la discipline. Ce dernier tombe sur le corrigé de l’épreuve envoyé par SMS à partir d’un numéro de téléphone portable. Le président de jury alerte alors l’inspecteur d’académie qui, à son tour, saisit la police d’une plainte pour fraude. Interrogé par la police, le candidat donne le nom de son complice, que l’un de ses amis lui avait recommandé. Les hommes du commissaire Mamadou Tendeng vont vite le cueillir chez lui. Interrogé lui aussi, A Dieng déclare qu’il a agit pour aider des candidats qui, depuis 3 ans, courent derrière le BFEM. Il reconnaît les faits qui lui sont reprochés et dit avoir fait la même chose avec deux candidats depuis le démarrage de l’examen lundi dernier, moyennant 500 Francs CFA chacun.
Par ailleurs, il renseigne que les membres d’un réseau qui squattent les abords de l’église Sainte Agnès, agissent de même. Mais après l’annonce de l’arrestation de ce candidat, ils sont disparus, ainsi qu’un autre complice du fameux correcteur, qui a pris la poudre d’escampette. Il est tout de même recherché par la police. Le candidat passe également aux aveux et demande la clémence de la justice. Après la durée légale, de garde à vue, ils ont été déférés hier au parquet.
Source l’Observateur.