Dans les colonnes du journal Enquêteplus du Vendredi dernier , le reportage d’une consœur a permis à des surveillants interviewés dans des centres d’examen de la banlieue dakaroise, de noter que les Technologies de l’Information et de la Communication sont à l’origine de la recrudescence des tricheries au Baccalauréat.
Selon le reportage, intitulé »Recrudescence des tricheries au Baccalauréat les nouvelles Technologies indexées, » se sont ces Technologies qui ont modernisé la tricherie. C’est ce que veut faire croire à l’opinion un correcteur , qui note que les élèves ont des méthodes peu orthodoxes pour tricher.
Quel est le rôle des surveillants des les salles ?
À cette question, il est facile d’avoir la même réponse. Un président de jury au lycée Blaise Diagne. affirment que ‘‘si les candidats arrivent à tricher, c’est grâce au laxisme des surveillants qui passent le gros de leur temps à écouter la radio, lire des journaux au moment où des élèves sortent souvent pour remettre par SMS les épreuves à leurs aînés étudiants, et recevoir par le même canal les corrigés. »
C’est un problème d’éducation selon le Président de la Fédération Nationale des Associations de Parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal. Pour lui »les élèves veulent réussir sans faire d’effort. Ce qui se passe n’est pas une recrudescence, mais nous faisons face à un problème d’éducation ».
Le journal a donné la parole au président d’un autre jury , qui propose lui, à ce que l’armée soit mobilisée contre les tricheurs.
Quoi qu’il en soit, les technologies restent des canaux pour la communication moderne, mais si elles sont utilisées à d’autres fins, cela peut causer d’énormes dégâts dans l’éducation des élèves .