La mesure arrêtée par la tutelle de l’organisation du Baccalauréat et autres examens officiels, interdisant l’introduction des terminaux technologiques dans les salles ne semble plus suivre la même rigueur dans certains lieux d’épreuves.
Pour le baccalauréat 2015, certains centres d’examen n’imposent pas aux candidats de laisser les sacs en dehors des salles.
Néanmoins, il y a quelques exceptions, car il arrive que les surveillants demandent aux candidats de déposer leurs sacs à côté du bureau. De leurs côtés, les candidats disent ne pas avoir de soucis, car ils reconnaissent que tricher, même avec les outils TIC, ce n’est pas bon pour la morale.
Pourtant hier seulement, à la première journée des épreuves, une personne a été interpelée détenant un corrigé des épreuves du jour dans un portable. Preuve d’une vigilance qui laisse à désirer.
Certains potaches dans le centre d’examen où nous nous sommes rendus ce mardi, assimilent le fait aux fuites qui viennent de la source qui produit les épreuves et d’autres pensent que ce sont les corrections faites par des tiers, qui les balancent sur le net.
Mais quoi qu’il en soit toutes ces voies de presse sont des atteintes à la morale de ceux qui prétendent à ce parchemin, qui détermine de futures élus et responsables dans la vie active. En tout cas c’est l’avis du groupe de surveillants où nous avons reçu ces informations, sous le couvert de l’anonymat.
Mouss Jaaraaf