mardi, novembre 19, 2024

Luise Sarr de Synapsecenter : « Nous sommes au chevet des jeunes start-upers »

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Le Synapsecenter a tenu ce vendredi une Matinale de l’incubateur avec l’expert en fiscalité et affaires juriques Chérif Diaité du CADEX, au sortir de la rencontre, la chargée de la communication du Synapsecenter Luise Sarr, est revenue sur ce  programme qui attire davantage de participants.

Luise Sarr vous êtes chargée  de la communication du Synapsecenter, la Matinale de l’incubateur, que peut-on comprendre de ce projet?

La Matinale de l’incubateur pour la comprendre,  c’est tout simple. Nous invitons un expert dans son domaine qui vient partager avec les jeunes entrepreneurs ses expériences et ses bonnes pratiques du métier. Vous voyez ces deux heures de temps que l’expert Chérif Diaité vient de boucler, un jeune entrepreneur qui vient de démarrer ne peut pas se le permettre. Donc ce qu’on a fait, c’est qu’on vient  mettre à la disposition de ces entrepreneurs là des experts qui viennent partager avec eux leurs expériences professionnelles et leurs bonnes pratiques dans leurs milieux ; que ce soit dans le domaine des TIC, en marketing digital, bref tout ce qui concerne les entreprises.

Notre ONG organise dans ce cadre,  des  »Leadership Talk » qui consistent à inviter un leader dans son domaine, quelqu’un qui a réussi, quelqu’un qui a eu un brillant parcours professionnel,  qui a su relever tous les défis et difficultés du milieux. Donc on part de cet entrepreneur là pourqu’il  soit une inspiration pour ceux qui croient que tout est si simple hors il y a beaucoup de choses dernière.

-Est ce que cela veut dire qu’on peut venir soumettre son projet pour une incubation et bénéficier de l’appui de votre ONG?

Nous mettons en place des programmes qui accompagnent des centaines d’entrepreneurs qui sont à Dakar, Saint Louis, Kaolack, bref dans toutes les régions du pays. On met l’accent sur la formation, la compétence publique,  qui leur permettent au sortir de leur formation, de pouvoir mettre en œuvre leurs projets sans l’aide de personne. La pluspart ont réussi avec nos programmes.

-Faut-il un apport pour cela?

 En fait c’est gratuit. Lorsqu’un jeune s’inscrit dans un  de nos programmes, c’est sans apport. Au delà, nous avons un incubateur qui s’appelle Tagg At qui accompagne les jeunes dans la réalisation de leurs projets. C’est vraiment des entreprises qui sont dans des cas sociaux, parce que je rappelle que l’objectif de Synapsecenter c’est d’accompagner le  »social business », des projets à fort impact social et économique.

-Est ce qu’il y a une urgence de parler de fiscalité dans le monde de l’entreprise sénégalaise  ?

En fait on part du constat de nos entreprises qui sont en difficultées. Vous savez la pluspart de nos entrepreneurs ont vraiment du mal et choisissent des statuts qui ne les arrangent  pas et plus tard, ils ont des conséquences très négatives. Hors, ils peuvent être conseillés, orientés pour un bon choix. Donc on est parti de  ce constat et nous avons senti la nécessité d’appeler un expert pour les accompagner dans leur choix juridiques pour la  Matinale de l’incubateur.