Une nouvelle vague de jeunes créateurs déferle sur Dakar. Certains sont des natifs tandis que d’autres viennent d’horizon divers. Véritable ville cosmopolite, véritable ville tournante de la mode, Dakar abrite en son sein des pépites de créateurs qui ont fait le choix de vivre leur passion et d’oser réinventer le style vestimentaire d’hommes et de femmes qui se laissent maintenant charmer par les étoffes du terroir.
La gente féminine ne délaisse pas moins ce secteur car une nouvelle férue de mode vient agrémenter la mosaïque de jeunes créateurs dakarois. Elle se nomme Rachel Diane Cusiac-Barr. Originaire du Cameroun où le pagne revêt une connotation plus traditionnelle, Rachel est agréablement surprise par la manière dont les Sénégalaises se sont approprié le pagne. Il est porté de manière plus moderne en toutes circonstances ; que ce soit lors des grandes cérémonies, en réception de soirée ou au boulo !
Rachel confectionne elle-même ses vêtements en wax et en Woodin qu’elle mixe avec des tissus plus modernes. Installée au Sénégal depuis trois ans et poussée par un élan entrepreneurial, elle crée la marque NIANGO en hommage à la « Femme Africaine ». Celle qui fait face aux défis de son continent et qui croit à force de travail à la réalisation de ses projets ; quels qu’ils soient. NIANGO s’adresse donc aux femmes pétillantes, qui ont de la personnalité et qui sont en quête d’originalité.
A l’image de NIANGO, d’autres créatrices croient fermement au développement de la production, de la main d’œuvre et de la consommation locale de textiles africains. Dorénavant, la plupart utilisent de nouveaux canaux de communication pour faire connaître leur travail et développer leur activité.
Les pages Facebook deviennent ainsi des moyens incontournables pour toucher rapidement une clientèle potentielle. C’est aujourd’hui un réflexe pour beaucoup de jeunes créateurs, de créer et d’animer eux même leur page Facebook pour partager leurs créations avec les internautes.
Quant aux campagnes de crowdfunding (financement participatif), cet autre outil permet de rassembler une communauté autour d’une cause à soutenir ou d’un projet à réaliser en finançant celui-ci par une levée de fond. Pour exemple, la créatrice Lyds, basée à Dakar, a réussi à financer la production de sa nouvelle collection d’accessoires grâce à une campagne qui s’est achevée en mars dernier sur la plateforme One percent club.
Enfin, se lancer dans l’entrepreneuriat demande d’engager des fonds plus ou moins important pour la croissance de son activité. Raison pour laquelle, les petites et moyennes entreprises du secteur de la mode optent maintenant pour des alternatives innovantes à défaut d’ouvrir un point de vente physique : les sites de e-commerce. NIANGO a su saisir cette opportunité en s’associant à un acteur clé du e-commerce pour l’organisation de son premier défilé de mode qui s’est tenu le vendredi 08 Mai 2015 à l’atelier céramique des Almadies.
Hilda LATZOO
Responsable Communication & RP
Kaymu- Partenaire de Social Net Link