L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) va participer »de manière significative’’ au développement numérique du Sénégal, au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT). a dit mardi à Dakar, son directeur général Abdou Karim Sall. ‘’L’ARTP a toujours été engagée au sein de l’UIT et dans le groupe Afrique, pour promouvoir les meilleures pratiques dans les TIC au profit du développement économique de nos pays’’, a dit Abdou Karim Sall. M. Sall s’exprimait lors du forum sur la normalisation en Afrique et les réunions des groupes régionaux africains des commissions 5 et 12 de l’UIT. Pendant trois jours, plusieurs personnalités en charge du secteur, débattront des questions de normalisation. »L’ARTP, a-t-il réaffirmé, dans son plan stratégique 2015-2017, compte participer de manière significative à la contribution et au développement du pays ».
L’ARTP contribuera »de manière significative’’ au développement numérique (DG)
‘’Nous avons décliné, dans notre plan d’action opérationnelle 2015, des problématiques au cœur des enjeux de la régulation du marché des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication’’, a fait savoir le directeur général de l’ARTP. Il s’agit, selon M. Sall, »de rendre plus optimale, à travers une plate forme technologue, la régulation des services financiers fournis et d’assurer une accessibilité durable et abordable avec une meilleure qualité ». De plus, a t-il ajouté, ‘’nous verrons sur quels leviers de régulation nous devrions focaliser notre attention afin que la croissance du secteur soit la plus endogène possible et la plus profitable à tous’’. A cet égard, il a expliqué que plusieurs thèmes de discussion sont prévus par les deux groupes que constituent le commissions d’études de l’UIT, qui traitent respectivement des questions de qualité de service et des aspects du climat dans l’environnement des réseaux de télécommunications. ‘’Les questions de qualité de services et leurs aspects environnementaux présentent au rang de priorité élevées pour le gouvernement, le régulateur et les opérateurs au Sénégal d’où leur caractère de plus en plus multidisciplinaire’’, a souligné Abdou Karim Sall.
A cet effet, a-t-il fait savoir, l’ARTP compte réaliser en 2015, des campagnes de mesure QOS par zone lors des grands rassemblements religieux, celles opérationnelles et ponctuelles de QOS dans certains lieux comme les stades et autres sites similaires. ‘’Nous allons mettre en place dans tous les départements du Sénégal des bêta-testeurs pour remonter les informations sur la qualité du service offerte par les opérateurs’’, a t- il ajouté. D’autre part, il a souligné que »les défis de la normalisation sont énormes en Afrique », avant d’ajouter : »Nous sommes un marché à fort potentiel avec plus de six cent millions d’utilisateurs de téléphonie mobile et une croissance accrue de systèmes de paiements mobiles’’. D’après lui, »l’Afrique a besoin de mettre en place ses propres normes en discutant sur les problèmes réels auxquels nous sommes confrontés avec le développement des technologies de l’information et de la communication ». Abdou Karim Sall a rappelé que le Sénégal avait déjà proposé, avec le Ghana, lors de la conférence mondiale de normalisation de 2012 à Dubaï, la nécessité de mettre en place une coordination pour la mise en œuvre de la résolution 44 sur la réduction du fossé de la normalisation.
Aps