Le 4 février passé, le réseau social le plus utilisé du monde, Facebook a fêté ses dix ans d’existence. Occasion, pour la rédaction de Social Net Link d’aller recueillir des témoignages de quelques jeunes Sénégalais, utilisateurs de cette plateforme créée en 2004 par Mark Zukerberg
Depuis son lancement, les utilisateurs de Facebook ne cessent d’augmenter. Ainsi, aujourd’hui, on compte plus d’1,2 milliards d’individus qui s’y connectent à travers le monde. Dans la plupart du temps, on évoque FB comme une plateforme qui permet de retrouver d’anciens et de nouveaux amis d’horizons différents. Cependant, ce n’est pas toujours le cas.
Oui, vous le savez bien ! Les motivations y sont différentes, tout comme le sont les profils. En voici quelques preuves :
« Facebook a détruit m’a vie »
Fatou Diouf est élève au Lycée Samibou de Grand Yoff, un quartier de Dakar, son compte Facebook a été piraté. « Je suis victime d’un piratage sur mon compte Facebook. Un piratage œuvré par un de mes proches parents qui me connait bien. Car il m’a envoyé des messages contenant toutes mes filiations. Ainsi, il m’a fait savoir que ce qui lui a incité à entreprendre une telle entreprise de destruction de ma vie, c’est parce que, simplement, j’avais rejeté un jour, ses avances. Par conséquent, cet homme malhonnête, a, dans un premier temps, téléchargé toutes mes photos pour ensuite ouvrir un compte Facebook à mon nom et avec toutes mes filiations. Sa stratégie est la suivante : il publie des photos pornographiques sur le mur qu’il fait passer pour le mien, c’est-à-dire sur le compte ouvert à mon nom, pour demander aux amis de commenter. Dès l’instant qu’il entre en discussion avec quelqu’un, il leur donne mon numéro pour prendre rendez-vous avec eux. Ces derniers ne cessent de m’appeler pour me rencontrer. Mais si vous essayez de chercher ce compte qu’il a ouvert sous le nom de Feuz Diouf, il vous est impossible de le retrouver. Je souffre vraiment à cause cette situation ».
« Facebook m’a permis de retrouver mon frère »
Contrairement à Fatou Diouf, Abdou, lui a vécu un événement heureux grâce à Facebook. « Je m’appelle Abdou, j’ai 27 ans, j’habite à Dakar et je vis avec ma grand-mère qui me disait à chaque fois que j’avais un frère. Un jour, j’ai rencontré ce dernier sur Facebook par hasard. Intrigués l’un par l’autre, on s’est mis à discuter, à parler de notre famille et de ce qui nous liait. Je lui ai une fois dit que ma mère est morte et lui aussi pareil. Ainsi, nous avons tissé une bonne relation jusqu’à notre rencontre. Une fois chez moi, ma grand-mère nous avait donné la nouvelle, selon laquelle, nous partageons la même maman. Vraiment, de nos jours, je pense que les réseaux sociaux sont d’une importance capitale. »
Voici deux histoires tout à fait différentes, mais toutes vécues sur Facebook. Des témoignages pareils, on en compte des centaines, soit fabuleux, soit désastreux. C’est vrai que Mark nous a offert un outil agréable. Néanmoins, il nécessite une utilisation subtile.