Les dépenses budgétaires ont été exécutées à hauteur de 1012,6 milliards à fin mars 2021 contre un montant de 1027,5 milliards un an auparavant, soit une diminution de 15 milliards (-1,5%), indique la direction de la prévision et des études économiques (Dpee).
Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du BudgetCette baisse traduit le repli des intérêts sur la dette publique et des dépenses d’investissement. En effet, les intérêts sur la dette publique (107,8 milliards) et les dépenses en capital (372 milliards) ont reculé respectivement de 6,1 milliards (-5,3%) et 24,8 milliards (-6,3%).
Concernant la baisse des investissements, elle est imputable aux investissements financés sur ressources extérieures et ceux sur ressources intérieures estimés, respectivement, à 177 milliards et 195 milliards qui se sont contractés de 5,8% et 6,6% sur la période.
La baisse des dépenses budgétaires est amoindrie par les « autres dépenses courantes » et la masse salariale qui se sont confortées respectivement de 11 milliards et 4,9 milliards, pour s’établir à 323,9 milliards et à 208,9 milliards au premier trimestre 2021, note également la Dpee.