L’unanimité aujourd’hui, c’est que le développement passe inéluctablement par le secteur primaire d’un pays. Mais, quels sont les stratégies ; les outils ; et les mécanismes à mettre en place pour faire de l’Agriculture le socle du développement d’un pays ?
Même si 60% de la population active au Sénégal évolue dans le secteur primaire ils ne disposent pas autant de connaissances nécessaires pour booster leur activité en la modernisant pour en tirer de gros profits.
Pour pallier à cette carence en compétences et savoir-faire, et répondre par conséquent à cette forte demande que Senagriculture Academy, lance la première formation Elearning agricole en Afrique de l’Ouest.
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Selon Mr Ibrahima Faye, fondateur de la startup Senagriculture et Manager général de groupe Global Agriculture Business, le constat de la forte demande ne s’observe pas seulement à l’échelle nationale mais aussi à l’échelle sous régionale. « Nous sommes une structure qui accompagne les acteurs évoluant dans le secteur agricole. Pendant deux ans, nous avons accompagné 200 entrepreneurs agricoles dans le cadre de formation en présentiel. Mais la demande est très forte. Sur près de 2000 demandes, on ne pouvait prendre que 200 ».
Dans le souci de combler un vide, et d’apporter une solution à tous ceux qui désirent nourrir leur passion Senagriculture academy offrira du contenu sur le web en plusieurs formats, dans plusieurs secteurs d’activités notamment l’agropastoral et l’agroalimentaire.
Avec des experts dans différents domaines, SENAGRICULTURE ACADEMY compte faire un tour de table grâce à une levée de fonds pour lancer ce projet d’E-learning. « Nous proposerons des MOOCS, des webinaires etc… Nous avons déjà commencé à faire des live sur des réseaux sociaux, des capsules…mais il y’a des choses intéressantes que nous sommes en train de faire qui vont intéresser tous les acteurs avec des modules adaptés flexibles sur le timing », poursuit le Directeur général.
Pour une phase test, les formations se feront en français. Mais dans le souci de toucher le maximum d’acteurs, elle se fera à moyen terme dans des langues locales avec l’appui des associations agricoles du monde rural et des experts des institutions agricoles sénégalaises.