Avec l’explosion du mobile, le secteur bancaire connait un grand chamboulement donnant naissance à de nouvelles pratiques beaucoup plus flexibles pour le consommateur. Aujourd’hui, le mobile banking s’impose de plus en plus surtout en Afrique où on compte plus de 468,9 millions de souscripteurs mobiles en 2018 selon la GSMA. Ce chiffre représente une grosse pousse pour l’inclusion financière.
C’est en tout cas, ce que pense Malick Diop de Pamecas. L’expert financier soutient que « nous allons vers une finance sans banque en Afrique. » Une supposition déjà existante si l’on se base sur le nombre de transferts.
Il s’exprimait lors d’un panel sur « Innovations financières pour le développement de l’entreprise », organisé dans le cadre de l’acte 2 de la DER.
Un arbitre pour fixer les règles
Malgré le développement du mobile, il faut toujours penser à l’esprit qu’il faut un gendarme pour fixer des règles dans les finances. C’est à dire l’existence d’une banque. D’après Antonin Dossou, Directeur général de la stabilité financière et du financement des économies à la BCEAO, les banques ont toujours de beaux jours devant elles.
» Il faut bien un arbitre pour fixer les règles et penser au bien- être des populations. Ce que nous faisons est de veiller en abordant les risques comme la Cyber sécurité, la protection des données personnes.. », explique l’expert. Selon monsieur Dossou « nous ne sommes pas contre l’innovation mais il faut définir les contours pour protéger les populations ».