La semaine dernière, lors d’une réunion mensuelle avec la Rwanda Blockchain Community, Paula Ingabire (photo), la ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation, a déclaré qu’une partie du prochain budget du département sera allouée aux projets de nouvelles technologies telles que la blockchain.
Les projets de robotique ou d’intelligence artificielle (IA), le big data, en bénéficieront aussi.
L’investissement annoncé par Paula Ingabire est prévu dans le plan, « Politique et stratégie des technologies émergentes », développé par le gouvernement du Rwanda pour faire des nouvelles technologies de la quatrième révolution industrielle un moteur de la croissance socioéconomique nationale.
La ministre a indiqué que la « blockchain, comme toute la liste des technologies de la quatrième révolution industrielle, est l’un des domaines que nous soutenons fortement en tant que gouvernement ». Selon elle, la blockchain transformera dans un avenir proche de nombreux secteurs importants, notamment les soins de santé, le tourisme, l’enregistrement foncier, l’agriculture, le transfert de valeur, la chaîne d’approvisionnement, l’art et la mode, les transports et la logistique, les finances, et contribuera à une meilleure gestion publique.
Depuis plus d’un an maintenant, le gouvernement du Rwanda s’approprie progressivement la blockchain pour en faire un outil de bonne gouvernance. L’année dernière, il a initié un projet pour suivre le tantale de la fosse à la raffinerie. La Banque nationale du Rwanda et l’Autorité des services publics du Rwanda (RURA) ont également établi une Sandbox – mécanisme de sécurité informatique – autour de la blockchain pour tester la technologie sur les services publics.
(Source : Agence Ecofin)