L’Université Gaston Berger de Saint-Louis a compris très tôt l’importance de l’enseignement de l’informatique en créant les filières de base dans cette discipline, selon son recteur. Il s’exprimait le mardi 12 novembre, lors de la tenue de la 13 ème édition du cycle de conférences des ‘’Mardis du Numérique’’ axée sur le thème : ’’Quels contenus, quels cursus et quelles pédagogies pour construire les compétences nécessaires à l’essor du numérique’’.
’’L’informatique, une discipline transversale, est enseignée dans toutes les filières. Et depuis sa création, l’UGB a très tôt compris l’importance des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en créant les filières de base des TIC, à savoir l’informatique, l’électronique et les télécommunications’’, a dit Pr Ousmane Thiaré.
’’Nous sommes (…) rassemblés aujourd’hui autour d’une thématique relative à la quatrième révolution industrielle qui contribue (…) à combler le gap numérique entre le Nord et le Sud (….)’’, a relevé le recteur.
Le Pr Ousmane Thiaré a par ailleurs souligné que le projet ’’Saint-Louis Numérique 2025’’, ’’s’ancre parfaitement dans le nouveau modèle de développement que le Sénégal a adopté pour accélérer sa marche vers l’émergence et se veut être une articulation de la stratégie Sénégal Numérique’’.
Le projet ‘’Saint-Louis Numérique 2025’’, est ’’le prolongement du projet de parc des technologies numériques de Diamniadio à travers notamment, le projet parc technologique de Sanar ou Ngallèle’’, a t-il ajouté.
Selon lui, ’’les potentialités de la région de Saint-Louis et les capacités de l’UGB dans le domaine des TIC sont autant de raisons qui ont poussé les autorités à créer la Plateforme Ndar Numérique avec comme objectif : faire de Saint-Louis une Région Numérique’’.
Le président de l’African performance Institute, Ibrahima Nouroudine Diagne, a expliqué que cette 13eme édition des cycles de conférence permet aux chefs d’entreprises, aux étudiants, aux universitaires et aux représentants de l’Etat d’aborder les questions relatives aux numériques.
Selon lui, cette rencontre est ’’une occasion de mettre en relation le secteur privé et le milieu académique, les jeunes étudiants et l’Etat, de déterminer, le rôle que chaque partie doit jouer pour promouvoir le numérique au Sénégal’’.
(Source : APS, 12 novembre 2019)