vendredi, novembre 22, 2024

Hapsatou BA, la Sénégalaise qui « communique » avec le sol grâce à son projet Smart Agriculture

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L’agriculture est devenue aujourd’hui une locomotive de développement pour les pays africains. De plus en plus de jeunes se lancent dans ce domaine. Mais cela devient beaucoup plus intéressant si elle est liée aux TIC.

L’Afrique demeure aujourd’hui le continent qui possède les plus grandes réserves de terres arables non exploitées. Selon Michael Hailu, directeur du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), l’agriculture contribue à hauteur de 62% au produit intérieur brut du continent et emploie plus de 65% de la population. Une aubaine que les jeunes startupers doivent exploiter. C’est ce que vient de faire Hapsatou BA.

La jeune fille étudiante en Master 1 travaille sur des projets TIC qui vont répondre aux besoins de la société. Smart agriculture est une innovation technologique qui veut rendre automatique l’arrosage dans le secteur de l’agriculture.

 « une solution avec un prototype où l’on peut avoir des informations précises sur le sol, la température, l’humidité, la lumière pour déclencher automatiquement l’arrosage. »

Smart agriculture vient apporter des solution aux problèmes liés à la pauvreté, à l’environnement, à la santé, à l’enfance et l’éducation… L’étudiante s’appuyant sur les TICs estime que le problème de l’agriculture en Afrique ne répond pas aux réalités à l’heure où nous sommes.

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« Il faut révolutionner l’agriculture ancestrale avec les TICs et pour cela Smart agriculture  est une solution pour la modernisation de cette agriculture.  En effet, mon application permet d’arroser des centaines d’hectares de champs,  de sols cultivables à distance. Elle permet d’avoir des informations précises sur le sol, la météo« , explique la jeune étudiante

Âgée d’une vingtaine d’année, l’étudiante se spécialise en Transformation Digital à l’ESMT. Lauréate, 1er prix du concours Jiggen CiTic en 2017, son contact avec les TIC remonte à son plus jeune âge.  Elle a participé à des concours internationaux où l’UIT l’avait choisie pour représenter le Sénégal à Genève, en Suisse.

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Ce que déplore l’entrepreneuse dans le secteur des TICs c’est les préjugés et les idées reçues. Pour elle, les TICs, les télécoms, le numérique ce n’est pas uniquement pour les garçons.

« Les filles doivent occuper leur place pour s’y imposer. Avec leur potentielle, elles peuvent innover, créer et mettre leurs plateformes innovantes en avant ».

C’est pourquoi elle conseille à ses camarades à oser entreprendre parce que c’est ce qui peut donner les résultats positifs dans le monde professionnel.

« Cela doit nous encourager à intégrer le secteur qui est jusque là occupé par les hommes car nous avons notre place dans les TICs« ,  poursuit- elle dans sa déclaration.

Elle ambitionne avec Smart agriculture  d’implémenter la solution aussi bien au Sénégal que dans la sous- région pour le profit de l’agriculture en Afrique.