Un atelier de validation des lignes directrices de l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO) pour la gestion de la QoS (qualité de service) et QoE (qualité d’expérience) en Afrique de l’Ouest s’est ouvert, lundi, à Abidjan en vue de permettre aux régulateurs de cette partie du continent appelée « Corridor ouest » de « parler le même langage », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Pendant quatre jours, les quinze pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) plus la Mauritanie formant l’ARTAO, vont doter la sous-région de nouvelles lignes directrices de la gestion de la qualité de services avec une mise à jour des indicateurs de contrôle de la qualité de services pour garantir des services de qualité aux consommateurs.
« Nous sommes ici à Abidjan pour valider cette étude qui a été réalisée avec l’appui de l’UIT (Union internationale des télécommunications). Le secteur étant un secteur dynamique, la réglementation doit être aussi dynamique pour faire face aux enjeux qui se présentent au quotidien », a expliqué à la presse le Secrétaire exécutif de l’ARTAO, El hadj Maman Laminou.
« Nous souhaitons plus une régulation collaborative et non une collaboration répressive. C’est pour cela que nous asseyons de prévenir pour qu’il n’y ait pas de coercition entre nous et les acteurs qui sont dans le secteur », a-t-il poursuivi.
M. Laminou a également soutenu que « si aujourd’hui, nous avons accès à tous les services des TIC en Afrique, cependant, la qualité n’est pas au rendez-vous ».
« Notre rôle en tant que régulateurs, c’est d’assurer la qualité de service aux consommateurs que nous sommes tous », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’ARTAO, relevant qu’une « mauvaise qualité du service entraîne une perte en temps et en coût pour le consommateur ». « Il faut définitivement régler ce problème que nous vivons au quotidien », a conclu M. Laminou.
Dans le même élan, le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) Bilé Diéméléou, a insisté que « notre rôle en tant qu’autorité de régulation, c’est de permettre au consommateur de bénéficier de bon service ».
« Nous nous réunissons ici à Abidjan avec la CEDEAO pour montrer que c’est une activité qui nous tient à cœur pour être au service des consommateurs », a-t-il poursuivi, expliquant que « c’est un atelier sous-régional pour que les régulateurs de cette partie qu’on appelle le corridor ouest pussent parler le même langage ».
« Donc il y a des lignes directrices qui vont être analysées de sorte que nous ayons les mêmes façons de faire. C’est pourquoi aujourd’hui on parle de roaming. Lorsque vous allez dans un pays de ce corridor, vous devrez être aussi rassurés de la qualité de service de ses réseaux. Si vous êtes habitués à des évaluations ici, si vous arrivez dans ces pays, vous verrez que c’est la même évaluation », a conclu le Directeur général de l’ARTCI.
(Source : APA, 16 juillet 2018)