Le 4 novembre dernier, le Réseau des Blogueurs du Sénégal a organisé le quatorzième NdadjeTweetup sous le thème « L’apport des TIC dans le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire ».
Les innovations se sentent dans tous les domaines avec les technologies de l’information et de la communication. Ainsi, elles peuvent connecter les agriculteurs entre eux, avec les investisseurs, les institutions… Les TIC peuvent permettre aux petits exploitants d’accéder à des connaissances qui offriront la possibilité d’accroitre leurs productions, de mieux commercialiser leurs produits, etc.
Grâce aux technologies embarquées, l’agriculteur a la possibilité d’exploiter de plus grandes surfaces avec moins de ressources humaines et à un temps plus réduit.
En plus de cela, notre pays, à travers le Plan Sénégal Emergent, tient sur les nouvelles priorités de secteur. En conséquence, le Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS) a été mis sur pied dans l’objectif de « construire une agriculture compétitive, inclusive et durable, capable à la fois de nourrir au mieux, et durablement les populations sénégalaises, de tirer profit des avantages du commerce international, d’augmenter les revenus des ruraux et de créer des emplois agricoles et non agricoles. «
Egalement, le Sénégal a adhéré, en 2013, à la Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (NASAN), initiative qui traduit l’engagement mondial en faveur de la sécurité alimentaire et de la nutrition et vise essentiellement à mobiliser des investissements privés, nationaux et étrangers, pour soutenir le développement du secteur agricole.
Fidèle à sa dynamique de citoyenneté et d’épanouissement via le digital, le Réseau des Blogueurs du Sénégal a rencontré l’équipe FAO Afrique de l’Ouest et Sahel (REOWA) pour échanger sur les TIC et leurs contributions à l’agriculture et à la sécurité alimentaire.
Ce thème est devenu incontournable car il permet de trouver les moyens pour aider les acteurs, innover, voire révolutionner, ces secteurs qui permettent de renforcer les moyens d’existence des populations.
En effet, « l’Equipe Résilience pour l’Afrique de l’Ouest/Sahel (REOWA), œuvre pour la résilience des moyens d’existence face aux crises dans la sous-région et participe au développement d’une agriculture résiliente et durable. Ses différentes actions contribuent à l’effort national de développement agricole et rural pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable. »
Ce NdadjeTweetup 14 était l’occasion de :
partager les initiatives qui lient les TIC, l’agriculture et la sécurité alimentaire aussi bien du côté de la FAO que des jeunes ;
- explorer les plateformes déjà disponibles
- montrer les différentes possibilités
- trouver des solutions liées aux TIC pour une amélioration des conditions actuelles
- mettre en lumière les innovations technologiques dans le domaine de l’agriculture et la sécurité alimentaire, etc.
« La communication digitale n’était pas un domaine qui m’intéressait pas mais je commence à m’y intéresser sérieusement. Cela, pour plusieurs raisons. La première c’est par le fait que la communication digitale touche particulièrement les jeunes. Et ces derniers, comme on le sait, constituent une grande partie de la population ouest- africaine. En conséquence, avec les technologies de l’information et de la communication il est possible de communiquer de manière directe et large avec un grand public atteint en quelques secondes. C’est pourquoi les jeunes sont un vrai potentiel et nous allons investir la- dessus. « , a déclaré le représentant de la FAO au Sénégal, monsieur Reda Lebtahi.
La tenue de telles rencontres est à encourager et multiplier car les technologies de l’information et de la communication ont leur rôle à jouer dans la lutte contre la faim. « Toute contribution est importante pour atteindre la faim zéro. Et j’ai confiance aux blogueurs car je suis vos discussions sur Twitter depuis quelques années. », ajoute Mme Coumba Sow, Coordinatrice du Bureau Résilience pour l’Afrique de l’ouest et Sahel (REOWA).
Conséquemment, c’est une première rencontre d’une série qui va réunir d’autres blogueurs d’Afrique autour des TIC pour l’agriculture, la sécurité alimentaire et la résilience des populations vulnérables.