La société de téléphonie Alpha Télécom- Mali (ATEL SA), détentrice de la 3ème licence, propriété de l’homme d’affaires burkinabé, Appolinaire Compaoré, a réceptionné vendredi 5 mai 2017 à l’aéroport Sénou de Bamako les équipements de dernière génération destinés au montage des pylônes pour le lancement du réseau Alpha Télécom annoncé avant fin 2017.
Les lignes bougent du côté de la compagnie de téléphonie, Alpha Télécom de l’homme d’affaires Appolinaire Compaoré. Confidentiel Afrique a appris ce samedi 6 mai 2017, que l’équipementier Huawei vient de mettre à la disposition de la société, détentrice de la troisième licence de téléphonie au Mali, du matériel ultra- moderne pour l’installation des équipements techniques destinés au lancement du réseau ATEL- Mali. Beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts avec des reports dans le calendrier du démarrage officiel de la société de téléphonie.
Huawei a affrété un cargo spécial pour l’acheminement des équipements à Bamako. Selon des informations crédibles, le promoteur de ATEL -Mali, l’entrepreneur burkinabé Appolinaire Compaoré était entouré de ses partenaires lors de la réception du matériel à l’aéroport Sénou de Bamako.
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Mi-octobre 2016, Confidentiel Afrique annonçait que la BOAD (Banque ouest-africaine pour le développement) avait réuni dans ses locaux à Lomé (capitale du Togo) le pool bancaire prêteur pour discuter de la relance du dossier relatif au projet de l’entreprise de téléphonie, Alpha Telecom Mali, attributaire de la troisième licence sur le marché malien et dont le signal peinait à émettre.
Des banques entre autres, BNI Côte d’Ivoire, d’Orabank, d’UTB (Togo ), de la BIDC ( banque d’investissement de la Cedeao ), BSIC Mali s’étaient réunies autour de deux points essentiels ; celui du suivi par la banque-agent ( BSIC – Mali ) de finaliser toutes les procédures administratives ( en termes de garanties et des formalités requises ) auprès du notaire et celui de l’engagement de décaissement par la BOAD d’un montant de 10 milliards de FCFA une fois que les garanties seront réglées.
Source : ConfidentielAfrique