Les organisateurs du Salon international des professionnels de l’économie numérique en Afrique (SIPEN) de Dakar promettent un plus grand nombre de stands lors de la deuxième édition (21 au 22 févier) qui marque les débuts du processus d’internationalisation de cet évènement, a-t-on appris.
« Plusieurs innovations ont été apportées à cette 2ème édition, notamment l’internationalisation de l’événement, avec la participation de 8 pays de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), du Maroc, de la Tunisie et de la France », a annoncé vendredi le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC), Antoine Ngom.
Selon M. Ngom, « plus de stands’’ seront en conséquence mis à la disposition des organisateurs, « avec un grand chapiteau de 1000m2 » réservé aux entreprises exposantes, une manière d’accompagner l’internationalisation de l’évènement.
Il n’a toutefois pas donné plus de précisions relatives au nombre de stands prévus.
« Le SIPEN va accueillir plus de 50 exposants, 500 entreprises et 5000 visiteurs à cette 2ème édition. Ces entreprises viendront montrer leur savoir faire à travers des expositions, des panels ainsi que des ateliers« , renseigne un dossier de presse.
L’édition 2017 compte « s’inscrire dans une optique d’ouverture sur les pays de l’UEMOA en mettant en synergie les visions et stratégies qui concourent à réduire fortement le gap numérique entre les pays de la sous région et les autres« , a expliqué M. Ngom.
Cette option est conforme aux objectifs de l’édition 2017, portant sur le thème « Le numérique, vecteur de développement et d’intégration économique et sociale », a laissé entendre M. Ngom.
Si l’on en croit le président de l’OPTIC, « l’intérêt de cette thématique d’intégration réside dans le fait que la plupart des pays africains subissent les mêmes contraintes ».
De grandes recommandations seront faites à l’issue de cette rencontre, dans le but d’amener les institutions concernées à mieux appréhender les préoccupations du secteur privé dans ce domaine, a-t-il indiqué.
A l’occasion de ce Salon dont les échanges vont porter sur « les aspects importants du numérique sur le continent », il s’agira également de « pousser les institutions à harmoniser les politiques publiques avec les attentes des entreprises du continent africain ».
La transformation digitale doit, selon lui, être davantage soutenue par le biais du renforcement des appels à projets, « avec plus d’ambition et un budget très consistant ».