vendredi, novembre 22, 2024

Métiers du numérique : le Mali se dote d’une nouvelle école de formation

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Jokkolabs, réseau d’espaces d’innovation actif dans neuf pays d’Afrique et Webforce3, école de formation des métiers du web basée à Paris, ont noué un partenariat pour le développement d’écoles spécialisées dans les métiers du numérique en Afrique : « Webforce3 with Jokkolabs ».

Le Mali a été choisi comme pays de lancement de cette initiative montée en partenariat avec l’École Supérieure de Communication et de Technologie (ESCT) de Bamako.

Le partenariat a été signé samedi 14 janvier dans le cadre du Sommet de Bamako pour le Partenariat, la Paix et l’Émergence informe un communiqué reçu à la Rédaction de Socialnetlink.org.

Selon les initiateurs, « le cursus de formation  permet aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour devenir développeurs-intégrateurs-web en agence de création de sites Internet, dans les grandes entreprises, les PME ou les start-ups. »

Ouvert à toute personne cherchant une formation appliquée, le cursus doit déboucher sur un accès direct à l’emploi.

Des interactions régulières avec les entreprises qui recrutent sont par ailleurs prévues ainsi qu’un accès privilégié aux activités Jokkolabs dans les autres pays d’implantation.

En France, Webforce3 est labélisé « Grande école du numérique » depuis 2015 et répond aux besoins croissants du marché de l’emploi en compétences numériques pour garantir des formations de qualité qui débouchent réellement vers un emploi.

La formation correspond aux priorités nationales du Mali fixées par le Président Ibrahim Boubacar Keïta et qui ont pour objectif de créer 200 000 emplois.

« Cette collaboration avec Webforce3 répond à la mission que s’est fixée Jokkolabs, à savoir l’émergence d’une culture numérique et entrepreneuriale en Afrique. Les métiers du web devraient accélérer la création de nombreux emplois d’ici 2020 sur le continent et la formation est l’une des clés pour résoudre l’équation du chômage endémique des jeunes africains », explique Karim Sy, fondateur de Jokkolabs.

« Webforce3 s’inscrit dans un dispositif global de lutte contre le chômage. Notre mission est double : offrir une solution alternative et très concrète, notamment aux personnes peu ou pas diplômées et pallier le manque de main-d’œuvre qualifiée. L’école se positionne comme un tremplin pour l’emploi et répond aux besoins croissants de talents des entreprises confrontées à la transition digitale », affirme Olivier Bréchard, directeur général de Webforce3.

La première promotion sera opérationnelle au mois de mars 2017 et accueillera une vingtaine d’étudiants. Plusieurs centres de formation sont prévus à l’horizon 2018 dans les pays où Jokkolabs est présent.