jeudi, décembre 26, 2024

Africtivstes: Dakar capitale des Cyber-activistes africains

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Durant 3 jours, les plus grands cyberactivistes Africains se donnent rendez- vous à Dakar pour le lancement officiel de la ligue des Cyber-activistes africains pour la démocratie dénommée Africtivistes.

Cette rencontre de Haut facture qui  devait se tenir du 26 au 28 novembre à Ouagadougou aura finalement lieu à Dakar aux mêmes dates à cause des récents événements survenus au Burkina Faso, sous le théme «L’Afrique engagée et déterminée à garantir et à construire la démocratie»

Selon un communiqué, cette délocalisation répond à trois préoccupations d’ordre sécuritaires à savoir l’élection présidentielle, en novembre coïncidant avec le lancement, la stabilité précaire durant cette période post-électorale au Burkina et un rassemblement des activistes particulièrement les blogueurs et e-activistes pouvant être une cible privilégiée durant cette période de crise et de tensions au pays des hommes intègres.

 

Durant le premier jour, il s’agira de briser la glace. Ce format décontracté permettra aux participants de faire connaissance « en vrai », physique, après s’être côtoyés pendant des années sur les réseaux sociaux. L’accent sera mis sur la création de noyau par pays et la création de pôles par domaine d’intervention suivant les orientations des Africtivistes. Cette première session sera suivie d’échanges et de partages d’expériences sur l’e-activisme et l’engagement civique en Afrique.

A la suite de cela, la plateforme web Africtivistes sera présentée et lancée officiellement avec la création des comptes profils des différents membres par pays.

Dans la deuxième partie de la journée, une formation sur la sécurité et internet, l’anonymat en ligne et la présentation de notre réseau social privé en partenariat avec l’Université de Clemson aux USA. Le deuxième jour sera consacré aux travaux et ateliers. Des sessions sur la démocratie et l’eactivisme, sur l’intérêt du net ainsi que la législation en cours sur l’Afrique auront lieu. Au-delà des ateliers, une rétrospective de l’engagement citoyen en Afrique sera faite avec les différentes initiatives citoyennes lancées par les africains à travers internet depuis 2010.

Une partie sera consacrée à des présentations et exercices pratiques sur le journalisme citoyen en situation ; D’observateurs à acteurs [la révolution des smartphones]. Avec Twitter, les journalistes sont rarement les premiers à être présents sur un événement et à le raconter. Ainsi, il sera question de rendre visible le réel pouvoir des mouvements de journalistes citoyens, le cas de #SUNU2012 et #CIV2010.

Le troisième jour de cette rencontre sera l’occasion de restituer les différents travaux de groupe durant les ateliers. Les participants sont appelés à travailler en groupe. Les affectations par groupe seront faites sur la base des réponses envoyées sur la fiche d’identification et d’inscription des participants. Chaque groupe désignera un chef d’équipe ainsi qu’un rapporteur. Ils traiteront ainsi les différents sujets :

Atelier sur la Transparence

• Atelier sur la Communauté

• Atelier sur les Impacts de l’engagement civique

• Atelier sur l’information (accès et diffusion)

• Groupes de travail sur la charte ou code de conduite des Africtivistes et élaboration d’une ébauche plan d’action à mettre en œuvre.

Cette recontre  permettra entre autres de créer un réseau africain de web activistes autour de la démocratie participative, de sensibiliser les acteurs et la société civile sur les instruments pertinents de protection de la liberté d’expression. Plusieurs recommandations sont également attendues à la fin de ces rencontres.

Pour rappel, la Ligue des Cyber-activistes africains pour la démocratie (Africtivistes) en tant qu’association dynamique élargie à l’ensemble des pays africains, se focalise sur la « Consolidation de la démocratie » non seulement à l’échelle de chaque pays mais aussi et surtout à l’échelle continentale. « Nous entendons par consolidation de la démocratie, toute action tendant vers une démocratie réelle, une démocratie participative, une cyber-démocratie, une E-gouvernance et l’ancrage effectif de la culture démocratique dans nos pays respectif » ajoute le communiqué