mercredi, décembre 25, 2024

Ecommerce: 5 pièges à éviter par les nouvelles startups africaines

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Opportunités d’investissement ou effet de mode ? Chaque jour de nouvelles startups sont créées à travers le continent africain, souvent confrontées à la rude concurrence des grands groupes occidentaux qui élargissent leur activité en Afrique. Si certaines de ces startups finissent par être des succès africains, d’autres par ailleurs finissent par mettre la clé sous la porte au bout de quelques mois. Vous avez certainement bien ficelez votre business model, mais cela ne suffit pas,  Jovago.com, l’un des plus grands succès africain en la matière vous livre en 5 étapes, les pièges à éviter par les startups africaines pour réussir son business.

Vouloir voir trop grand dès le départ.

Il est clair en créant votre startup que vous visez à conquérir votre pays, voir le monde. Mais  n’oubliez pas une chose, quel que soit vos moyens, vous portez bien l’appellation de startup, vous êtes donc une appeler à être « accompagné » et à grandir. Ce que je suis, ce que je peux en faire, et qui peut m’aider. « Prenez l’image d’un diner avec des amis. Une fois l’invitation lancée, certains, pour composer le menu, vont chercher des recettes, faire les courses, puis cuisiner. On est ici dans une démarche planifiée, avec un objectif à atteindre et les solutions pour y parvenir ». Il ne faut donc pas sauter les étapes, mais être méthodique et rigoureux. Le succès se cultive et vous en êtes l’agriculteur.

Dépendre d’une clientèle trop peu diversifiée.

Le marché africain est large et présente des opportunités immenses, mais la réussite il faut le reconnaitre n’est pas chose facile. Créer une startup ne veut pas dire « AVOIR » un tas de clients, et dormir sur ces lauriers, bien au contraire. La réussite de votre business passera par votre clientèle. Il faut donc savoir la conquérir, mais surtout savoir toucher le plus grand nombre (toute catégorie sociale confondue) pour en faire des clients fidèles, mais cela doit être votre combat de tous les jours : élargir sa clientèle.

Ignorer les tendances du marché.

Avez-vous déjà vu boxeur qui rentre sur le ring sans étudier la technique de combat de son adversaire ? Au risque de subir un chaos d’entrée, ce dernier étudier minutieusement son adversaire, ses failles, ses points forts. En créant votre startup, vous devez être ce boxeur. C’est souvent une erreur de ce lancer bras ballant en se disant je tente ma chance, cela vous mènera droit à la clé sous la porte.

Ne pas être innovant.

C’est souvent l’une des erreurs des startups africaines : le manque d’INNOVATION, Vous avez créé votre entreprise, vous proposez des produits ou services, mais sachez que vous n’êtes pas seul à le faire. Il faut donc que l’innovation soit votre principal défi, car c’est-elle qui vous permettra de vous démarquer. Pour ceux qui font de l’internet le champ d’action de leur business, sachez que ce qui intéresse avant tout la majorité des consommateurs sur internet c’est l’accès à quelque chose de nouveau. Et votre plateforme ne doit pas présenter le même visage tout le temps. « Un site web c’est comme une jolie femme, pour attirer elle doit se faire belle et changer de coiffure constamment ». Pour l’entrepreneur que vous êtes, ne perdez jamais de vue que vous cherchez à attirer chaque jour une nouvelle clientèle. La meilleure façon de prédire l’avenir c’est de le créer (Peter Drucker).

Enfin, sous-estimer l’importance d’une gestion des finances efficace, peut vous être fatal. Une startup est appelé à grandir et cela passe par une gestion minutieuse de ce que vous gagnez. Pour certains, vous bénéficierez à votre création de l’aide d’incubateurs, mais sachez que cela ne va pas durer indéfiniment. Comme un enfant, il vous faudra à un certain moment être à mesure de « VOLER » de vos propres ailes. Une startup, même si cette appellation sonne « fun », est avant tout une entreprise dont objectif est de faire des bénéfices (à long terme le plus souvent), il est donc important de mesurer les risques financiers et de minimiser les coûts.

Ismael Kambell