vendredi, novembre 22, 2024

Tout savoir sur la TNT au Sénégal : « DU PASSAGE DE L’ANALOGIE AU NUMERIQUE »

0 commentaire

Le paysage médiatique sénégalais est caractérisé par :

  • Une multitude de titres de la presse écrite, parlée et télévisuelle en d’autres termes, l’avènement du pluralisme ;
  • D’obédience publique, parapublique, privée, d’opinion politique et même étrangère ;
  • Une nécessaire meilleure organisation et réglementation du secteur ;
  • Des coûts de production qui semblent élevés face à un faible pouvoir d’achat des populations, à leur analphabétisme et un sursaut des professionnels, tant sur la formation, sur  la déontologie que sur l’éthique.

 

 

Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel est dans le système médiatique un garant du respect de notre Loi fondamentale, à savoir notre Constitution, aux fins de garantir la déontologie et surtout l’égalité en droit et en devoir.

En effet si un pays pouvait être comparé à un ordinateur, sa Constitution en serait son « logiciel de base » et ses Institutions, son Administration et ses Citoyens, seraient ses « logiciels d’application ». Ainsi, cohérence et compatibilité seront d’exigence, aux fins de résultats.

L’accès aux médias de notre pays, ne semble obéir à aucun critère, si ce n’est celui du « journalisme », notamment par les partis politiques quant à une répartition de temps d’antenne.

A ce paysage qu’on peut qualifier de liberté démocratique, faudrait-il noter que : « sans limite, il n’y a pas de forme »

I –  passage de l’analogique au numérique

TNT Sénégal

TNT Sénégal

C’est une recommandation de l’Union Internationale des Télécommunications (IUT) qui préconise une généralisation de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), à l’horizon 2015 ; sans oublier la Radio.

[tabs type= »horizontal »][tabs_head][tab_title][/tab_title][/tabs_head][tab]Les fondateurs de la société se sont donnés pour mission d’offrir aux pays en voie de développement, des solutions innovantes et personnalisées ; conscients des obstacles rencontrés en matière de conception, d’approvisionnement et de déploiement des infrastructures de Radio et de Télévision.[/tab][/tabs]

Ces solutions englobent l’identification de ressources, aussi bien techniques que financières, à savoir, entre autres, l’élaboration de montages financiers, l’identification de sources financières, l’ingénierie des systèmes, la planification logistique et la réalisation.

1.1 – Informations sur le numérique

Cinq points qui changent le monde d’aujourd’hui.

1.11 – L’Internet « de moi » est en train de changer la façon dont les hommes interagissent dans le monde entier grâce à la technologie, en plaçant l’utilisateur final au centre de chaque expérience numérique.

1.12 – Dans le même temps, les appareils numériques permettent d’avoir un nouveau modèle d’affaires qui détourne l’attention de la vente de choses à vendre les résultats.

1.13 – La révolution de la plateforme reflète la façon dont les plates-formes numériques deviennent des outils de choix pour la construction de produits et services et –écosystèmes entiers de la prochaine génération dans les mondes numériques et physiques.

1.14 – L’entreprise intelligente révolutionne dans tous les aspects ses activités et permet d’arriver à de nouveaux niveaux d’efficacité opérationnelle, l’évolution et l’innovation.

2.25 – Les progrès de plusieurs interfaces naturelles humaines, dispositifs portables, et les machines intelligentes permettent à tous les systèmes d’interagir comme « membre de l’équipe », de travailler aux côtés des salariés dans une main-d’œuvre réinventée.

Exemple d’industries qui ont complètement changé – Exemple d’industries complètement réinventées :

  • Banque – Paiement téléphonique (Wari)
  • Taxi – Uber » permet avec un click sur le téléphone de te chercher, partout au monde
  • Encyclopédie – Wikipédia
  • Journaux, points de vue, révolutions politiques – réseaux sociaux (Facbook, Twitter)
  • Musique/CD It vues (Apple).

II – INFORMATION ET NUMERIQUE

Genève, le 26 mai 2015 – Les nouveaux chiffres publiés par l’UIT montrent que les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont augmenté d’une manière inédite, offrant d’énormes possibilités de développement social et économique.

Les nouveaux chiffres permettent de suivre les progrès et les lacunes en matière de connectivité TIC  depuis l’an 2000, lorsque les dirigeants mondiaux ont défini les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) des Nations Unies.

Aujourd’hui il y a plus de 7 milliards d’abonnements mobiles dans le monde, contre 738 millions en 2000. A l’échelle mondiale, 3,2 milliards de personnes utilisent Internet, dont deux milliards vivent dans les pays en développement.

« Ces nouveaux chiffres ne montrent pas seulement la rapidité des progrès technologiques réalisés à ce jour, mais aussi nous aident à identifier ceux qui sont laissés-pour-compte dans l’économie numérique en constante évolution ainsi que les domaines où l’investissement dans les TIC est le plus nécessaire », a déclaré le Secrétaire général de l’UIT Houlin Zhao, à la conférence de presse pour le lancement du rapport aujourd’hui au Forum 2015 du SMSI à Genève.

« Les TIC joueront un rôle encore plus important dans l’ère post 2015 et dans la réalisation de futurs objectifs de développement durable que le monde se déplace de plus en plus vite vers une société numérique », a déclaré M. Brahima Sanou, Directeur du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT. Selon lui, « Notre mission est de connecter tout le monde et de créer une société de l’information véritablement inclusive pour laquelle nous avons besoin de données et de statistiques comparables et de haute qualité pour mesurer les progrès ».

III – EN AFRIQUE

Le passage de l’Afrique à la diffusion numérique peut améliorer aussi bien la quantité que la qualité de l’offre disponible à la télévision et augmenter le nombre de personnes qui pourront y avoir accès. Les éléments ci-après donnent un bref aperçu des problèmes techniques élémentaires et abordent des questions politiques plus larges.

  • – A l’origine de la décision

3.11 – Quelles sont les différences entre les diffusions analogique et numérique ?

On assiste sur le plan mondial à une transition vers la diffusion numérique, qui constitue un moyen plus efficace pour transmettre des sons et des images et qui offre de nombreux avantages potentiels.

3.12 – Qui est touché par le passage au numérique ?

Le passage de l’analogique au numérique affecte de différentes manières les téléspectateurs, les entreprises du secteur des médias et les chaînes de télévision.

3.13 – C’est quoi, le passage au numérique dans la radiodiffusion ?

La transition vers le numérique dans la radiodiffusion est un processus global impliquant le passage de l’analogique aux signaux de radiodiffusion numérique. Il y a quelques pays qui ont achevé cette transition et beaucoup d’autres où celle-ci est en cours.

3.14 – Qui a décidé que la radiodiffusion devrait passer au numérique ?

Parce que le processus du passage au numérique implique la réaffectation des fréquences, cette décision est prise par la Conférence régionale de l’Union Internationale des Télécommunications (CRR). Les pays africains se sont engagés à la migration vers la radiodiffusion numérique d’ici à juin 2015.

3.15 – La norme de migration vers le numérique est-elle la même à travers le monde ?

Non. Les différentes régions utilisent des normes différentes comme elles le font pour la transmission de la télévision analogique.

3.16 – Quel sera le coût ?

Cette transition vers le numérique dans la radiodiffusion sera un processus coûteux (tant pour le gouvernement que pour les citoyens) et il est actuellement difficile de savoir qui en bénéficiera ou d’où viendront les ressources nécessaires pour cette opération. Tant l’équipement de production numérique, que l’équipement de passage au numérique et les décodeurs et téléviseurs numériques compatibles ont un coût.

3.17 – Quels sont les pays africains qui ont commencé la transition vers le numérique ?

Bientôt six pays d’Afrique auront commencé la transmission numérique en parallèle avec les signaux analogiques, neuf pays expérimentent actuellement nos transmissions pilotes et 28 semblent n’avoir rien fait.

IV – AU SENEGAL

4.1 – La transition de la télévision analogique à la télévision numérique

La diffusion analogique télévisuelle, l’une des grandes inventions du XXe siècle, est en phase d’être remplacée par la diffusion numérique. Compte tenu du rôle de la télévision et de la radio dans la société moderne, le passage d’un système à l’autre peut être complexe, et lourd de conséquences économiques : investissements lourds en infrastructures, pour les opérateurs, et achat de récepteur numérique ou changement de poste télévisuel pour les téléspectateurs.

4.2 – Les avantages techniques du passage au numérique

tnt-senegal

L’un des avantages majeurs offert par la télévision numérique, tient à une meilleure maîtrise de la qualité de fonctionnement de canaux. Dans un système numérique, on peut mettre plusieurs chaînes de télévision dans un même canal, accompagnées d’une qualité d’images sans comparaison avec ce que l’on obtenait d’un système analogique, et aussi offrir d’autres prestations dans le domaine du multimédia.

Sur le plan commercial, le principal avantage des services numériques tient à la possibilité qu’ils offrent de proposer un éventail de services plus large et plus diversifié tout en réduisant la puissance d’émission. Pour les diffuseurs, cette capacité est sans doute l’aspect le plus intéressant de la télévision numérique, en plus de la qualité des images.

« Le CONTAN devant être une équipe spécialisée dans le secteur des télécommunications et de l’informatique, doit être outillée aux fins de mobiliser toutes les ressources tant techniques que financières pour réagir avec célérité, et compétence, tout en restant à l’écoute des besoins de ses clients », au Sénégal et peut-être dans la sous-région.

4.21 – Quels sont les avantages et les difficultés directs de la transition vers le numérique?

4.211 – De nouveaux spectres pour les services à large bande sans fil

Parce que le signal de diffusion numérique peut être comprimé, du spectre peut être libéré et vendu aux opérateurs en communication qui veulent offrir de meilleurs services à large bande sans fil.

4.212 – Une meilleure qualité de l’image et du son

Les téléspectateurs auront une meilleure qualité de l’image et du son. Néanmoins, ceux qui sont à la lisière des zones de couverture du signal et qui obtiennent actuellement un signal de mauvaise qualité ne recevront pas du tout d’image avec les signaux numériques. Dans le futur, les diffuseurs seront en mesure d’offrir à leurs téléspectateurs des programmes en haute définition (HD).

4.213 – La possibilité de plus de chaînes

En raison d’une meilleure compression, les radiodiffuseurs seront en mesure d’offrir plusieurs chaînes de programmation dans le spectre qui, auparavant, était seulement capable de transmettre une seule chaîne analogique. Par conséquent, les téléspectateurs pourront se voir offrir un plus large éventail de chaînes, à charge pour les diffuseurs de trouver un modèle d’entreprise pour rendre ces chaînes financièrement viables.

4.214 – Extension de la couverture en langue nationale

La diffusion numérique offre la possibilité de plus de chaînes qui peuvent inclure celles en langue vernaculaire.

4.215 – Extension de la zone de couverture de transmission

La transition vers le numérique offre la possibilité d’étendre la zone de couverture du signal dans un pays de sorte que plus de personnes partagent les mêmes programmes de télévision.

4.216 – Le coût des décodeurs

Le défi pour les gouvernements et les agences de régulations d’Afrique est que la transition vers le numérique comporte des aspects négatifs : le plus gros obstacle est le coût des décodeurs pour recevoir des signaux de télévision numérique. S’ils veulent recevoir les transmissions numériques, les citoyens devront acheter soit un décodeur (généralement autour de 50 USD) soit une télévision numérique (dont le prix peut s’élever à plus de 300 USD dans le meilleur des cas).

4.217 – Payer pour de nouvelles chaînes

De plus, les nouvelles chaînes de télévision devront être payées par les consommateurs eux-mêmes (au moyen d’abonnements à des télévisions payantes), par le gouvernement (à travers la télévision d’État) et par les annonceurs (à travers les nouvelles chaînes Free-To-Air). Quoiqu’avec des systèmes d’encouragement adaptés, les gouvernements africains peuvent accroître les investissements et l’emploi dans le secteur de la télévision locale.

4.22- Quels sont les avantages et difficultés indirects possibles du passage au numérique?

4.221 – Remodeler la radiodiffusion d’intérêt public

Le passage au numérique soulève des questions autour de qui aura accès aux nouvelles chaînes créées. Il offre l’opportunité de réfléchir à ce que la radiodiffusion d’intérêt public d’Afrique pourrait être et aux modèles économiques qui pourraient être utilisés pour soutenir ses objectifs.

4.222 – Création de contenus locaux

Le passage au numérique permet d’examiner l’efficacité des quotas de production locale et des plans gouvernementaux qui appuient la production locale.

4.223 – Les implications de la convergence

La radiodiffusion et les télécommunications sont dans de nombreux pays africains considérés comme des marchés séparés, verticaux. Cependant, la convergence numérique signifie que les opérateurs télécoms sont maintenant impliqués dans la radiodiffusion et que les sociétés de radiodiffusion réfléchissent aux moyens de fournir des services internet et de voix.

L’univers se comporte selon certaines « lois de la nature » qu’on ne peut ni supprimer, ni changer.

Et qu’il est possible à la raison humaine d’explorer la nature des lois gouvernant l’univers.

Naturellement, après les tubes à vide, les tubes à gaz, les semi-conducteurs, maintenant le quartz est utilisé en généralité.

Abdoulaye Faty MBOW

Ancien Chef Section informatique du BOM –  Bureau Organisation et Méthode

SG-Présidence de la République

Ancien Secrétaire permanent  du Comité National informatique du Sénégal

Expert Industriel ONEEAS ( Ordre national des experts et évaluateurs agréés au Sénégal )